Le 5 octobre dernier, aux alentours d’1h40 du matin, une Bagnolaise se fait arrêter lors d’un contrôle routier car ses feux sont défaillants. Les forces de l’ordre vont sentir une forte odeur d’alcool lors de leur échange avec la conductrice. Dépistée, le jeune femme est positive avec 1,14 gramme par litre d’alcool dans le sang.

Le 9 novembre 2024, cette femme est à nouveau alcoolisée au volant d’une Peugeot 206 à Bagnols-sur-Cèze. À 22h20, elle va provoquer un accident en percutant une Audi. Les policiers se rendent sur place et souhaitent faire des vérifications de l’état alcoolique de la Bagnolaise mais elle refuse. Cette dernière va donc être amenée en garde à vue et placée en détention provisoire le 10 novembre.

Ce mercredi 13 novembre, devant le tribunal de Nîmes, le président la questionne sur son comportement, mais la mère de famille est très silencieuse. Avec huit mentions à son casier judiciaire, elle a été condamnée pour des faits similaires le 16 novembre 2023. “Il faut que je me soigne, ce serait un bon début. J’aimerais avoir un suivi”, confie la prévenue.

La procureure de la République donne ces réquisitions : “Les faits sont simples et reconnus. Elle avoue avoir une dépendance à l’alcool, mais son comportement est dangereux. Dans l’Audi qu’elle a percuté, il y avait un enfant de deux ans. Je demande une peine de 18 mois de prison dont six mois assorti d’un sursis probatoire avec une obligation de soin et de travail. Et l’annulation du permis de conduire pendant six mois”.

La prévenue est condamnée à 18 mois de prison dont six mois assortis d’un sursis probatoire durant deux ans avec une obligation de soins, la révocation de 12 mois de sursis et un maintien en détention. De plus, son permis est annulé pendant six mois et son véhicule est confisqué.