NÎMES Elle ouvre aux policiers, son voisin l'agresse
C'est une histoire surprenante qui s'est déroulée quartier du Clos d'Orville, il y a quelques mois. Une dame affirme que son voisin l'a agressée car elle a ouvert la porte aux policiers qui souhaitaient rentrer dans le hall d'immeuble afin d'effectuer avec un chien un contrôle de stupéfiants. Lorsque les policiers ont terminé les investigations, cette femme explique qu'elle a été frappée juste devant son domicile. Sa fille, jeune adolescente a assisté impuissante à la raclée infligée par le voisin. "Il l'a agressée, il l'a poussée à terre. Il mesure 1,90m et ma cliente 1,50m. Et pour l'humilier, alors qu'elle était tombée, il a versé une bouteille d'eau sur la tête de cette dame qui depuis est terrorisée car elle vit toujours à côté de son agresseur ", plaide, maître Pascale Chabbert-Masson, conseil de la victime. L'homme incriminé, nie lui toute responsabilité et réfute le moindre geste vis à vis de sa voisine du dessous. "Mais pourquoi et dans quel but cette dame vous accablerait ? interroge la présidente du tribunal correctionnel de Nîmes? "Je ne sais pas, je n'ai jamais eu de problème avec elle, mais elle est tombée toute seule, je n'y suis pour rien", répond du tac au tac le prévenu déjà connu de la police pour des affaires de stupéfiants. Des témoins ont vu la victime à terre. Le procès n'a pas permis de connaître les raisons précises de l'altercation. Le prévenu a été condamné à 9 mois de prison avec un sursis et une mise à l'épreuve de 18 mois, qui consiste notamment à rembourser les dommages causés à cette mère de famille qui ne souhaite qu'une seule chose: trouver un autre logement, loin du Clos d'Orville
Boris De la Cruz