NÎMES Fusillade : une balle se loge dans l'appuie-tête d'une voiture conduite par une maman accompagnée de ses enfants
S'il n'y a pas eu une nouvelle victime collatérale des malfaiteurs armés à Nîmes ce jeudi, on peut parler d'un miracle...
Il est un peu moins de 16h, ce jeudi 8 février, lorsque des détonations sont entendues au quartier du Chemin-Bas-d'Avignon à Nîmes. Des tirs à l'arme de guerre qui ressemblent à un nouveau conflit entre bandes rivales, avec en toile de fond les trafics de drogue. Des tirs dans un secteur où, à cette heure de la journée, se trouvent des enfants, des femmes, des familles. Les malfaiteurs, eux, ont décidé de faire parler la poudre et une balle va briser la vitre d'une voiture conduite par une mère de famille... Cette dernière est accompagnée de ses trois enfants. Ce projectile perdu fracasse une vitre du véhicule et traverse l'habitacle en se logeant dans un appuie-tête !
Dans le véhicule il n'y a pas de blessé, un miracle ! Si ce n'est la maman légèrement atteinte par des bris de vitre. À quelques centimètres près, on a frôlé le drame absolu, rappelant le décès du petit Fayed, 10 ans, l'été dernier à Pissevin. S'il n'y a pas de blessures physiques, hormis pour la maman, le traumatisme psychologique est grand pour cette famille.
Une enquête est en cours pour identifier les auteurs de ces violences avec arme qui ont nécesssité un déploiement important de la police nationale et municipale. Une voiture grise de marque étrangère est activement recherchée. Une école et une crêche ont été confinées juste après les tirs, tandis qu'une autre école a été évacuée sous la protection des forces de l'ordre.