NÎMES-GARONS Le mécanicien a dégradé l'avion de l'Armée: 1 an ferme requis
Ce père de famille de 32 ans a "pété les plombs". Ce mécanicien de l'entreprise Sabena Technics installée sur la plate-forme de Nîmes-Garons devait réparer l'un des 14 avions militaires dédiés aux ravitaillements en vol. Mais au lieu de faire l'entretien, le salarié embauché en 2007 va couper le 12 mai 2016, 180 fils du Boeing K135 de l'Armée, un appareil de la base d'Istres. Le directeur des ressources humaines de son entreprise venait de lui refuser une formation, il s'est vengé! "J'étais dans un état second, dans ma bulle", a essayé d'expliquer l'ex-employé de la société de maintenance des avions devant les juges. Il comparaissait, lundi, devant la juridiction militaire marseillaise pour " entrave au fonctionnement de matériel militaire en vue de nuire à la défense nationale". Sabena Technics a chiffré son préjudice à 231 000 euros. Le procureur a requis 3 ans de prison dont 2 années avec sursis. L'avocat du prévenu a estimé: "Ce n'est pas un terroriste, ce n'est pas un saboteur, il a eu un moment de haine". Le jugement sera rendu le 19 juin.
Boris De la Cruz