Publié il y a 1 an - Mise à jour le 17.08.2023 - Tony Duret - 2 min  - vu 8602 fois

NÎMES Il abuse d’une petite fille de 9 ans : 18 mois de prison avec sursis

Ce mercredi 16 août, un jeune homme de 22 ans était jugé devant le tribunal correctionnel de Nîmes pour des faits d’agression sexuelle sur une petite fille de 9 ans.

Le 7 mai dernier, à Nîmes, un jeune homme de 22 ans croise le chemin d’une enfant de 9 ans qui se rend chez sa meilleure amie. Prétextant chercher une certaine Sandra, il interpelle la fillette qui ne connait pas de Sandra. Mais l’adulte insiste, pose de multiples questions à la jeune fille, s’approche et devient tactile. Là, deux versions s’opposent : un simple câlin de remerciement « sans mauvaise intention, sans mauvaise pensée », selon le prévenu. La petite fille, elle, n’a pas le même souvenir. Elle dira à sa mère, puis aux policiers, avoir été touchée à la cuisse, aux fesses et à la « zézette » par-dessus les vêtements.

Interpellé et interrogé par les forces de l’ordre, l’accusé nie totalement son implication, prétendant qu’il était au Grau-du-Roi et non à Nîmes au moment des faits. Puis, craignant que les différentes recherches et expertises ne viennent démentir ses dires, il se ravise et reconnait finalement avoir croisé l’enfant. Avant de concéder « un câlin ». Examiné par un psychiatre, le prévenu en formation en pâtisserie est décrit comme « immature », avec un faible quotient intellectuel. Son avocate s’appuie sur ce point pour demander au tribunal « la plus grande clémence », répétant à nouveau que son client reconnaissait « l’étreinte sans y voir d’intention sexuelle ».

Le procureur n’a pas la même lecture et requiert 18 mois de prison dont 8 avec sursis. Le tribunal préfère assortir la totalité de la peine d’un sursis probatoire de 3 ans avec les obligations de soin et d’indemniser la victime. Il lui sera interdit d’entrer en contact avec cette dernière. L’accusé sera inscrit au Fijais, le fichier des auteurs d’infractions sexuelles. Il lui est enfin interdit d’exercer une activité où il serait en contact avec des mineurs pendant les dix prochaines années.

Tony Duret

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