Il était sous étroite surveillance des caméras dans le logement qu'il occupait dans un quartier de Nîmes, près de la rue Vincent Faïta. "Jo" son surnom dans le trafic était une nourrice et vendait des produits stupéfiants pour le compte de "responsables". Des chefs de réseau qui pouvaient voir ce que la petite main faisait dans son appartement puisqu'il était filmé en permanence. Le mis en cause, 33 ans, a avoué un rôle actif dans le trafic et a même indiqué qu'il "travaillait" depuis près d'un an de 14h à 20h, pour un trafic qui rapportait plusieurs centaines de milliers d'euros selon les enquêteurs. 

"Il a tout de suite mis en cause les dirigeants du réseau et a avoué sa propore participation", insiste son avocat. "C'est une personne fragile, handicapée, un homme qui a des troubles depuis son plus jeune âge"

"Chez lui on a retrouvé des feuilles de comptabilité et du matériel de production", de drogue, selon l'avocat général qui refuse que le mis en cause soit placé sous contrôle judiciaire. Un mis en examen qui sera fixé sur son sort judiciaire dès demain jeudi...