Le phénomène n'est pas nouveau à Nîmes et dans d'autres grandes villes françaises, mais dans la nuit de vendredi à samedi les CRS ont été obligés de s'arrêter au quartier de Pissevin pour enlever des barricades. 

Des checkpoints qui ont été installés non pas pour ralentir la marche des policiers mais pour se prémunir et ralentir l'arrivée d'éventuels concurrents armés. En effet le commerce illicite de stupéfiants se termine souvent par les armes et des fusillades.

Vendredi vers 23h, les CRS en patrouille dans le quartier populaire ont été freinés par ces barricades. Alors qu'ils étaient en train de débarrasser la voie publique ils ont été alertés d'un tapage nocturne près de la galerie Wagner. Les CRS ont voulu contrôler les jeunes mais des violences sont survenues. Un policier a été frappé et touché au niveau du visage, il a 5 jours d'ITT. 9 suspects ont finalement été placés en garde à vue au commissariat de Nîmes. 7 ont été libérés dimanche sans aucune poursuite, tandis que deux jeunes hommes ont été déférés au parquet de Nîmes...