Publié il y a 4 h - Mise à jour le 03.02.2025 - CM - 2 min  - vu 243 fois

EXPRESSO Les communistes reçoivent le « meilleur maire du monde »

Au Prolé, lors de la visite de Philippe Rio

Au Prolé, lors de la visite de Philippe Rio 

- Coralie Mollaret

Sacré « meilleur maire du monde » par un groupe de réflexion anglais, la City Mayors Foundation, le maire de Grigny a rencontré vendredi plusieurs élus communistes, dont Vincent Bouget, candidat non déclaré aux municipales à Nîmes.

Un invité de marque pour les élus militants du PCF du Gard : Philippe Rio, maire de Grigny (27 000 habitants, dans l'Essonne, NDLR) et, accessoirement, meilleur maire du monde ! En 2021, le communiste a été sacré par le groupe de réflexion anglais, la City Mayors Foundation. Philippe Rio est également président de la Coopérative des élus et citoyens communistes. En visite dans le Gard ce vendredi, l'édile a d'abord fait étape à Dommessargues avant de se rendre à Nîmes.

Philippe Rio a notamment échangé avec Vincent Bouget, premier opposant de Gauche à la municipalité de Jean-Paul Fournier. Au pouvoir depuis 2001, le maire Les Républicains occupe son dernier mandat. À l’échelle nationale, le parti suit de près la situation à Nîmes : « Nous comptons sur la dynamique politique et citoyenne qui se développe dans la ville. » Bien qu'il se défende de donner des conseils, Philippe Rio a toutefois partagé son expérience.

La « culture de l'évidence » 

Pour l’emporter, « il faut démontrer sa capacité à rassembler » au-delà de son propre camp. « Le style de Vincent Bouget », plutôt tempéré, et « son expérience politique sont des atouts », poursuit son camarade communiste, qui invite à cultiver une « culture de l’évidence ». Une évidence qui n'est pas forcément partagée par tout le monde. Quelques heures plus tôt, La France insoumise avait émis des réserves concernant la candidature de Vincent Bouget. 

« Vincent Bouget doit continuer à tendre la main », poursuit le Grignois. Le rassemblement doit être large, insiste Philippe Rio. Si large que « la Droite peut aussi s’inscrire dans nos constructions politiques ». Revenant sur le mandat qui s’achève, Philippe Rio le qualifie de « mandat de crise », notamment sanitaire, sociale avec la crise des agriculteurs, mais aussi, aujourd’hui, de disette budgétaire en raison des coupes opérées par l’État.

Le prochain mandat, selon Philippe Rio, sera placé sous le signe de la « résistance » : « Il faudra avoir de l’ambition et même de l’audace. Aujourd’hui, on voit bien que le rapport à la politique est bouleversé… Ce sera un mandat de résistance. » Ça tombe bien pour un communiste, non ? 

CM

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio