NÎMES Les épiciers interpellés en début de semaine mis en examen
L'enquête se poursuit avec l'ouverture d'une information judiciaire et le placement des six "épiciers" sous contrôle judiciaire.
Plusieurs épiceries et appartements ont été perquisitionnés, mardi matin, à hauteur des rues Vincent Faïta et de la route de Beaucaire à Nîmes. Le trafic de cigarettes, le travail dissimulé, mais aussi la vente de protoxyde d'azote, très à la mode actuellement auprès des jeunes, étaient dans le viseur des enquêteurs de la sûreté départementale de Nîmes.
70 policiers ont participé aux interpellations et perquisitions. Un gros coup de poing du commissariat de Nîmes autour des épiceries "de nuit". La sûreté départementale de Nîmes enquêtait depuis plusieurs mois sur "ces épiceries" illégales, qui ouvrent souvent sans aucun document commercial, sans aucune comptablilité et sans aucune trace d'argent. La raison d'être de ces "épiciers" est de vendre du tabac et du protoxyde d'Azote un produit médicamenteux qui est aujourd'hui détourné pour devenir un élément avec lequel les jeunes se droguent.
Une information judiciaire a été ouverte jeudi et les six "épiciers" ont été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire.