NÎMES L'incendiaire de la discothèque laisse son masque de protection... et son ADN sur place
Dans la discothèque totalement embrasée du Khéops, il ne restait plus rien d'exploitable. Rien sauf un petit indice, un masque de protection du Covid, qui a mené les enquêteurs de la sûreté départementale de Nîmes à confondre un homme onze mois après les faits.
Ce suspect a été interpellé le jeudi 16 juin. Il est depuis en détention provisoire et demandait sa remise en liberté, ce mercredi 29 juin au matin devant la chambre de l'instruction son contrôle judiciaire.
L'établissement nocturne avait pris feu en juillet 2021. Il a fini totalement détruit. Mais les techniciens de la police scientifique du commissariat de Nîmes étaient parvenus à mettre la main sur un précieux indice... Un masque de protection du Covid, exploitable, retrouvé au milieu des cendres. Un ADN est aussitôt isolé. Cet élément va permettre de confondre un homme de 38 ans. Le suspect, qui a été interpellé il y a quelques jours, était sous la surveillance des policiers d'autant qu'il a publié récemment un post sur Facebook indiquant qu'il connaissait l'incendiaire !
Pour la justice, il est mis en cause pour "destruction par incendie et en bande organisée". Lui a indiqué qu'il avait emmené sur place "deux espagnols" sans fournir leurs identités. Les deux hommes seraient, selon ses explications, les véritables incendiaires. Mais existent-ils vraiment ?