Publié il y a 6 mois - Mise à jour le 10.05.2024 - B.DLC - 2 min  - vu 4507 fois

NÎMES "Nems" nie avoir exécuté son copain au quartier Valdegour

Photo archives B.DLC. La police au quartier de Valdegour à Nîmes.

Le meurtre est survenu en décembre 2022. Il se rend en avril 2024.

Le 6 décembre 2022, un homme avait été très grièvement blessé par balles dans la rue, dans le quartier de Valdegour... Il est décédé une semaine plus tard. Depuis, l'enquête se poursuit et, fin avril 2024, une série d'arrestation a eu lieu. Un autre suspect en fuite a fini par se rendre, c'est lui qui demande ce mardi 7 mai sa remise en liberté...

Ce jeune de 23 ans, affirme : "J'étais au mauvais endroit au mauvais moment. Je suis un dégât collatéral, je suis là pour m'expliquer sur quelque chose que je n'ai pas fait, je n'ai pas participé..." Mis en examen pour "meurtre en bande organisée" et "association de malfaiteurs" fin avril 2024, il a été placé en détention dans la foulée et demande maintenant sa remise en liberté devant la cour d'appel de Nîmes... 

Un suspect qui serait impliqué, selon l'enquête, dans les tirs qui ont très grièvement blessé un jeune le 6 décembre 2022 en soirée à Valdegour, à hauteur de la place Pierre-de-Fermat, près de la Poste. Grièvement atteint, le pronostic vital de la victime, âgée de 27 ans, avait été engagé. Le blessé est décédé six jours plus tard des suites de ses blessures. 

La police judiciaire est parvenue à identifier plusieurs hommes suspectés d'avoir joué un rôle dans ce meurtre. "Nems, c'est son surnom dans le quartier, est mort depuis le 6 décembre 2022, la victime était son ami. Il n'ose plus sortir de chez lui car il a vu quelque chose qu'il n'aurait pas du voir", complète son avocat, le pénaliste Me Baptiste Scherrer. Quelques minutes avant, le mis en examen avait déclaré : "Le soir des faits, c'était la fête après la victoire du Maroc et j'étais présent lors d'une discussion houleuse." Puis des individus munis de cagoules auraient surgi avant de tirer sur la victime. "Nems", lui, part en courant se cacher avant, selon ses dires, constater plus tard les dégâts irréversibles.

"Nîmes est le théâtre de nombreux règlements de compte et cet homme a été en fuite plusieurs semaines", estime l'avocat général Dominique Sié qui s'oppose à la demande de remise en liberté. La cour d'appel de Nîmes a mis en délibéré, au 13 mai, sa décision sur une éventuel élargissement ou sur la poursuite de la détention provisoire...

B.DLC

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