Un employé de 25 ans a été condamné mardi après-midi par le tribunal correctionnel de Nîmes à 6 mois de prison avec sursis et une mise à l'épreuve de 2 ans. Le procureur adjoint avait requis 4 à 5 mois de prison ferme, mais aménageable pour cet homme déjà connu de la justice pour plusieurs condamnations liées à des stupéfiants et un acte de violence avec arme.

Le 19 août dernier en soirée, il a bien malgré lui " mis les services de sécurité en alerte ", après plusieurs témoignages parvenus à la police et précisant qu'un homme " avait exhibé" une arme dans la gare de Nîmes. La ville recevait ce jour-là, le départ de la célèbre course cycliste espagnole la Vuelta et l'incident de la gare se situait deux jours après l'attaque terroriste de Barcelone. " Mon apparence a joué contre moi, je porte une barbe et je venais d'acheter le matin même cette arme factice ". Une arme qu'il avait acheté pour faire peur aux jeunes de son village qui font selon lui du bruit, la nuit.

" J'ai juste montré l'arme dans la gare, mais je n'ai rien exhibé, maintenant je reconnais volontiers mon erreur ", complète le mis en cause poursuivi pour "détention d'une arme de 4ième catégorie et détention de stupéfiants".

Son geste le 19 août, va déclencher un déploiement considérable de forces de l'ordre. Le quartier de la gare SNCF va être quadrillé, les parkings et les environs de la gare fouillés. " La gare sera fermée 3 heures, avec toute la circulation des trains à l'arrêt", selon le président du tribunal correctionnel de Nîmes Jean-Pierre Bandiera.