NÎMES Un élève de 12 ans mis en examen ce samedi pour des menaces sur un enseignant
Un élève, âgé de 12 ans, a été mis en examen ce samedi 27 janvier au tribunal judiciaire de Nîmes.
Un garçon de 12 ans a été interpellé, hier vendredi au collège de Manduel, et placé en "retenue" dans une caserne de gendarmerie du Gard après des menaces sur un professeur et la découverte d'un couteau dans son cartable. D'autres collégiens ont décidé d'alerter le personnel de l'établissement suite à des propos inquiétants d'un copain de classe. Ce dernier en voulait à un professeur après une punition infligée dans la semaine. À aucun moment, il n'a exhibé l'arme blanche et il n'y a pas eu de blessé dans le collège de Manduel. Des adultes de l'établissement scolaire sont intervenus, avant que la gendarmerie ne soit appelée. Le couteau a été retrouvé dans son cartable.
Le collégien a donc été "retenu" hier à la gendarmerie où il a été entendu sous l'autorité du parquet de Nîmes. Une retenue levée hier soir, avec une convocation ce samedi matin devant la juge d'instruction de permanence du tribunal judiciaire de Nîmes. Le collégien est mis en examen pour "introduction avec une arme dans un établissement scolaire" et "menace de crime ou de délit sur une personne chargée d'une mission de service public", à savoir l'enseignant.
Le jeune mis en cause aurait dit à des camarades qu'il allait s'en prendre au prof à l'origine de "la colle". Au départ, l'enquête portait sur une "tentative d'assassinat" "Je suis satisfait de cette requalification pénale, il ne faut surtout pas oublier qu'il s'agit d'un garçon de 12 ans", souligne son avocat maître Carmelo Vialette.
Outre sa mise en examen, ce mineur doit respecter plusieurs mesures éducatives judiciaires provisoires comme l'interdiction d'approcher son professeur, mais aussi l'interdiction du collège de Manduel où les faits se sont déroulés... L'Éducation Nationale devra lui trouver un autre point de chute. Il a également l'impossibilité judiciaire de sortir le soir après 19h30. Des expertises psychologiques et psychiatriques ont également été demandées dans ce dossier pénal qui se poursuit, depuis ce samedi, sous l'autorité d'une juge d'instruction.