NÎMES Viols d'enfants à la "maison du bonheur", 18 ans de prison
La cour d'Assises du Gard a condamné ce lundi 25 semptembre un homme, âgé de 73 ans, à 18 ans de réclusion criminelle dont 12 ans de peine de sûreté.
Les jurés gardois sont allés au-delà des réquisitions de l'avocat général, Bertrand Baboulène, qui a requis ce lundi matin, 15 ans de prison dont 10 ans de sûreté.
Un homme, aujourd'hui âgé de 73 ans, part pour des années en détention, après le verdict de la juridiction criminelle gardoise présidée par Éric Emmanuelidis.
Les faits sont anciens, ils datent de 1999 à 2003, et concernent des jeunes garçois de 11 ans à 15 ans qui ont été abusés dans la maison dite "du bonheur". Dans ce petit village gardois, le propriétaire des lieux recevaient des enfants et adolescents. 5 victimes ont été retrouvées durant l'instruction de cette affaire qui a rebondi en 2020 avec la plainte d'un jeune devenu adulte depuis. Des victimes, toutes défendues par maître Marc Roux, qui racontent la même histoire, avec une liberté totale dans cette demeure, mais aussi des dérives sexuelles sous fond d'alcool et de cannabis qui étaient offerts par le maître des lieux.
C'est ce huis-clos qui était jugé depuis jeudi dernier aux assises du Gard, avec un accusé qui réfute les accusations. Pour trois jeunes victimes, les faits sont prescrits, mais pour deux autres la cour d'assises a prononcé une condamnation. Un retraité qui était défendu par maître Amine Faraj et le bâtonnier Gérard Christol. Un appel de la décision est envisagé...