ALÈS La fromagerie de l'Abbaye de Patrick Zabala a connu une mise à jour
Des travaux de rénovation ont été opérés il y a peu à la fromagerie de l'Abbaye, véritable institution alésienne depuis 1986, laquelle avait bien besoin d'un petit coup de neuf.
Il n'y a pas eu de métamorphose, mais l'ampleur du changement est suffisante pour être perçue par les habitués. La fromagerie de l'Abbaye, véritable institution alésienne plantée depuis 1986 au n°11 de la rue de la République, face aux Halles du même nom, s'est refait une petite beauté. "On a fait une réfection complète du magasin", indique Patrick Zabala, patron des lieux.
Réserve, laboratoire et partie magasin, tout y est passé ! La pose du nouveau carrelage, le ravalement de la façade et l'installation des nouvelles portes d'entrée, entre autres, ont évidemment impacté le fonctionnement du magasin, contraint à la fermeture pendant une dizaine de jours. "Les artisans locaux ont été extraordinaires pour respecter les délais", fait apprécier le fromager.
Et si les menuisiers doivent encore livrer les derniers meubles, le personnel s'approprie un nouvel espace plus fonctionnel, plus grand aussi puisque la banque sur laquelle trônent les fromages a reculé d'un bon mètre. "Le magasin a une certaine renommée auprès des habitants d'Alès et au-delà. Je voulais leur montrer qu'on a envie de bien faire et de progresser. C'est l'objectif depuis que j'ai repris cette entreprise il y a 23 ans", explique Patrick Zabala pour justifier sa démarche.
Laquelle s'inscrit par ailleurs en "totale cohérence" avec la réhabilitation des Halles de l'Abbaye. "Ça va devenir l'un des plus beaux quartiers d'Alès. On croise les doigts en se disant que les clients vont jouer le jeu pendant la durée des travaux", échafaude le fromager. Celui qui se dit "redynamisé" par cette rénovation a bien l'intention de mettre son passé dans la restauration, en qualité de directeur de plusieurs établissements de renom notamment, au service de la fromagerie.
"J'aimerais allier fromage et cuisine en commençant à faire de plus en plus de plats cuisinés", annonce-t-il, guidé par "la qualité des produits et le bien-être de nos clients". Et mieux vaut les bichonner, "parce qu'avec la réforme des retraites, je sais que je suis là encore pour une quinzaine d'années".