C'est avec beaucoup de bonheur que Sylvia Breton, directrice de l'hôpital d'Arles, a inauguré le nouveau plateau d'imagerie de l'établissement. Deux scanners et deux IRM, dont un 3 Tesla ont ainsi été installés dans le cadre de la modernisation du plateau technique d'imagerie, initiée en 2021. La technologie 3 Tesla permet d'obtenir des images d'une grande qualité, de gagner en précision. Ce nouvel IRM dispose également d'un tunnel plus large, et des vidéos de pandas, de fonds sous-marin, de dauphins peuvent être diffusées afin d'améliorer le confort des patients. Cela permettrait ainsi de réduire de 80 % l'anxiété générée par cet examen. 

Réduction des délais de rendez-vous

"Ce nouveau plateau d'imagerie permet d'améliorer la prise en charge des patients, et d'améliorer leur accessibilité aux soins, y compris des plus vulnérables (personnes âgées, personnes en situation de handicap, patients hospitalisés et externes, détenus), en fluidifiant les parcours de soins par une réduction de moitié des délais de rendez-vous", s'est ainsi réjouit Sylvia Breton. Il permet également de renforcer l'attractivité de la ville pour les professionnels de santé. "Nous allons pouvoir attirer du personnel par la qualité de nos équipements", souligne ainsi Jean-Paul Beregi, le chef de service de l'imagerie médicale. 

Ce nouveau plateau d'imagerie médicale sera exploité par le groupement de coopération sanitaire (GCS) du Pays d'Arles, qui est une forme de coopération entre le secteur public et privé. La moitié du coût de l'IRM T3 a été financée par l'Institut national du cancer via l'Agence régionale de santé pour un montant de 735 000 euros, et la moitié des travaux par le fond européen de développement régional (FEDER) via le Conseil Régional, pour un montant de 747 000 euros. Les radiologues libéraux ont quant à eux contribué à l'opération à hauteur de 200 000 euros. 

Un mammographe début 2025

Sylvia Breton a également annoncé l'arrivée d'un mammographe au CH d'Arles début 2025. "Ce nouvel équipement renforcera notre capacité de soins en matière de dépistage et de traitement du cancer du sein", s'est-elle réjouit, soulignant qu'il s'agissait d'une urgence. "Dans la France entière, une femme sur deux se fait dépister. En Pays d‘Arles, seule une sur quatre."