Publié il y a 1 mois - Mise à jour le 23.09.2024 - Stéphanie Marin - 1 min  - vu 1942 fois

ARLES Le costume d'Arlésienne à l'honneur dans une mise en scène haute couture

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Festiv'Arles organisait samedi son premier défilé de mode.
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Le tableau très moderne avec les virginenques.
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Le costume d'Arlésienne d'autrefois.
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Chaque tableau était accompagné de danseurs.
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Les mireillettes à l'honneur.
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"Le deuil", tableau émouvant.
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Amélie Laugier, la XXVe Reine d'Arles.
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Les Arlésiennes avec le danseurJaiir Victor Codina Arnero.
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Beaucoup de monde au théâtre antique d'Arles. 
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L'Arlésienne du futur selon Richard Bonnot-Saltet.
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À l'occasion de ses 100 ans et dans le cadre des Journées européennes du patrimoine, Festiv'Arles a présenté son premier défilé de mode au théâtre antique. Un spectacle haut en couleurs et en émotions mis en scène par le chorégraphe Richard Bonnot-Saltet.

On aime ou on n'aime pas, chacun s'en fera son propre avis. Le chorégraphe Richard Bonnot-Saltet a d'ailleurs bien conscience d'avoir franchi quelques limites, il s'en est expliqué publiquement et excusé auprès de sa grand-mère par la voix de Frédéric Bacchi. "Mais je n'ai rien oublié de ce que tu m'as transmis, il faut voir cela comme dans un rêve, il y a du vrai et de l'excentrique." Pour une première, il fallait frapper fort, c'est fait. 

Le comité des fêtes Festiv'Arles qui célèbre son centenaire cette année, a organisé son premier défilé de mode au théâtre antique hier soir. Un événement inscrit dans le cadre des Journées européennes du patrimoine. Passionnés et curieux ont répondu en nombre à l'invitation : une mise à l'honneur du costume d'Arlésienne d'hier, d'aujourd'hui et de demain.

C'est un voyage dans le temps qui leur a été proposé au fil de tableaux haut en couleurs et en paillettes. Des séquences emmenées par une musique très souvent électro-house accompagnée du gaboulet et tambourin, où danseurs et modèles se partageaient la scène. Usant de poésie et d'un rien de provocation, le metteur en scène a donné à voir une tradition indéfectible, une Arlésienne moderne, "mémoire de ces femmes d'Arles qui jadis étaient le fleuron de ce beau pays". "Peintres, écrivains, musiciens, couturiers, chorégraphes et danseurs, cette Arlésienne n'a pas fini d'inspirer et de faire rêver", a-t-il été rappelé ce samedi soir. Le défilé s'est achevé sur des créations d'artistes parmi lesquels Arthur Pons, artisan sellier-maroquinier à Nîmes ; offrant leur vision très personnelle de l'Arlésienne du futur.

Stéphanie Marin

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