Publié il y a 11 mois - Mise à jour le 15.12.2023 - Thierry Allard - 2 min  - vu 552 fois

BAGNOLS/CÈZE Partis de gauche, syndicats et associations prennent position pour Gaza

Politiques, syndicats et associatifs se mobilisent pour Gaza à Bagnols

- Photo : Thierry Allard

À l’initiative de la section locale du Parti communiste français, plusieurs partis politiques de gauche, syndicats et associations prennent position en faveur de Gaza, actuellement sous les bombardements de l’armée israélienne suite à l’attaque terroriste du Hamas le 7 octobre dernier.

PCF, PS et deux groupes d’action de la France insoumise pour les partis politiques, CGT et FSU pour les syndicats et Femmes solidaires et Agir ensemble pour les associations appellent à « un cessez-le-feu immédiat » à Gaza, pose Elian Cellier, le secrétaire de la section communiste. La libération de tous les otages, la levée immédiate du blocus et la libération des prisonniers politiques palestiniens font aussi partie des revendications. « Nous sommes là pour dire que c’est insupportable », reprend le secrétaire de l’union locale CGT Patrick Lescure, qui rappelle que « le sang d’une personne de Gaza ou d’Israël a la même couleur, la vie d’un enfant de Gaza ou d’Israël a la même valeur. »

« Ce n’est pas une posture politique, c’est une posture humaniste », avance Vincent Poutier, pour la section socialiste, qui appelle encore et toujours « à un cessez-le-feu et à la libération des otages. » Pour Geneviève Sabathé, du groupe d’action Bagnols insoumise, la riposte de l’État d’Israël face à l’attaque terroriste du Hamas est « disproportionnée », et elle craint que ces événements fassent « monter un discours raciste en France » alors qu’il s’agit, selon elle, « d’un conflit de territoire, pas de civilisations. » Son homologue du groupe d’action LFI Cèze territoires Serge Moulas appelle pour sa part à « prendre des sanctions diplomatiques et économiques contre le gouvernement israélien », alors que les bombardements de Gaza ont tué de nombreux civils.

Du côté associatif, Marie-Thérèse Bérard, de Femmes solidaires, dénonce le « manque d’humanité qui se joue sur ce territoire » de Gaza, et va jusqu’à parler d’un « génocide qui se joue sous nos yeux. » Naïma, de l’association Agir ensemble, se range du côté de Geneviève Sabathé, et estime que « certains veulent faire croire qu’il y a un problème entre les musulmans et les juifs, mais pas du tout », et emploie le mot « extermination » pour parler de ce qu’il se passe à Gaza.

« On croit à la justice, pas à la vengeance », ajoute Patrick Lescure pour la CGT. Pour FSU, Alain Laval-Gilly appelle à « respecter l’unité de la race humaine », au-delà des religions. Justement, Hélène Mendelson, militante communiste et juive, estime « très important que des juifs se mobilisent contre ce massacre épouvantable contre d’autres êtres humains, pour dire que nous sommes pour une coexistence pacifique. » La militante estime par ailleurs que « l’État d’Israël tel qu’il est fait monter l’antisémitisme », en se comportant comme « un État d’apartheid », et appelle à « ne pas confondre les juifs et l’État israélien. »

« L’appel à la paix est évident, comme celui à ne pas exporter le conflit, nous voulons faire entendre un autre son de cloche », résume Elian Cellier, alors que par les temps qui courent, « il est difficile de faire entendre une parole posée, un discours de paix. » Les protagonistes comptent organiser une manifestation à Bagnols dans les prochaines semaines. En attendant, Ils appellent à participer à celles d’Alès, ce samedi à 10h30 devant la mairie, et de Nîmes à 11 heures à la Maison carrée.

Thierry Allard

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