BAGNOLS/CÈZE Un troisième scanner pour 2025 en réponse aux besoins croissants des patients
À l’occasion de la construction d’un troisième scanner à Bagnols-sur-Cèze, une première pierre a été posée marquant une collaboration soulignée et un engagement fort en faveur de la santé. Cet appareil médical sera inauguré en mai 2025.
“C’est un service d’exception à la hauteur de cet établissement” en maillage d’un “investissement financier et humain” indique Jean-Philippe Sajus, directeur du centre hospitalier de Bagnols. Le troisième scanner, viendra compléter un plateau technique comprenant déjà deux IRM et deux scanners sur la commune Bagnolaise. Ce nouvel équipement médical permettra d’améliorer la rapidité de prise en charge et la précision du diagnostic. C’est l’aboutissement d’un projet réalisé en étroite collaboration avec les élus locaux ainsi que l’agence régionale de santé (ARS) d’Occitanie partenaire institutionnel et financier de l'hôpital de Bagnols.
Un troisième scanner “attendu” et “digne de ce nom”
“Voilà, enfin” s’exclame le Docteur Dimitri Dibo, chef du service d’imagerie mais aussi témoin du développement et de l'extension de ce service. “En 1987, le service de radiologie de l'hôpital de Bagnols, c'était 2 salles de radio vieillissantes et un vieil échographe qui ne marchait pas” nous remémore Docteur Dibo. C’est grâce aux efforts communs et au soutien du député de l’époque Gérard Revol que l'hôpital obtient son premier scanner en 1991. “ Puis, arrive, une troisième, quatrième salle de radiologie, en 2004 un IRM mobile, en 2013 un IRM fixe“ témoigne le Docteur Dibo.
Le service d’imagerie dispose à ce-jour de 2 scanners, 2 IRM, 3 salles de radiologie, 5 salles d’échographie, une unité de sénologie, une unité d’imagerie vasculaire et une unité d’imagerie interventionnelle. “Un service d’imagerie digne de ce nom” pour Dimitri Dibo qui souligne l’investissement de l’équipe médicale.
Répondre aux besoins croissants des patients
Chaque année, 75 000 patients bénéficient d’une prise en charge au service d’imagerie. L'implantation de ce troisième scanner sur le territoire s'inscrit dans le cadre du plan régional de santé, explique Guillaume Dubois, représentant de l'Agence Régionale de Santé. Ce service ne répond pas seulement à l'augmentation des besoins des patients locaux mais également à ceux provenant d'autres territoires (représentant 40 % des patients). “Dans une logique territoriale de coopération” ce troisième scanner renforce la coopération entre les différents acteurs du secteur. Guillaume Dubois a souligné l'implication de Didier Jaffré, président de l'ARS “ engagé depuis le début dans l’implantation de ce projet”.
Un projet colossal de 850 000€
Jean-Yves-Chapelet a salué l’appui fondamental d’Anthony Cellier, ancien député, qui a “pulvérisé toutes les barrières pour avoir ce troisième scanner”. Le centre hospitalier, par le biais d’un emprunt, a financé ce projet d'un montant de 850 000 euros. "Cet hôpital doit continuer à se développer", a déclaré Jean-Yves Chapelet, une vision partagée par Dimitri Dibo, qui insiste sur la nécessité de poursuivre les investissements et de lancer de nouveaux projets, tels que l’installation d’un troisième IRM et la création d’un plateau d’imagerie à Pont-Saint-Esprit.
Dans ce processus de transformation et de croissance, le centre hospitalier assure “un service de pointe au niveau de l’imagerie”.