Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 27.03.2022 - thierry-allard - 2 min  - vu 1418 fois

CONNAUX Le pôle médical enfin sur les rails

Le maire de Connaux, Stéphane Maurin, le député Anthony Cellier et le porteur du projet Vincent Malaviolle, vendredi lors de la pose de la première pierre du pôle médical de Connaux (DR)

C’est peu dire que le projet de pôle médical de Connaux, en bordure de la RD6086, aura été long à accoucher. 

« Un an et demi » précisément, note le porteur du projet, le pharmacien du village Vincent Malaviolle. L’homme, qui finance ce projet privé à 100 %, s’est heurté à des complexités administratives comme notre pays en a le secret, mais ne s’est pas découragé et a pu bénéficier de l’appui du député Anthony Cellier, venu poser la première pierre du projet vendredi à la mi-journée. 

Désormais, les freins sont levés et les travaux, conduits par l’entreprise Di Mascio, commencés. 530 mètres carrés en tout, dont 230 pour la pharmacie de Vincent Malaviolle qui va déménager du centre-village jusqu’à ce lieu stratégique, en bordure d’un axe très emprunté. Illustration de la volonté du pharmacien de ne pas se contenter du village pour regrouper « en un lieu les professionnels du bassin de vie pour avoir une dynamique. » 

Ainsi, le pôle santé va abriter, outre le pharmacien, deux médecins généralistes, deux cabinets d’infirmières comptant une dizaine de professionnelles chacun, ainsi qu’un kinésithérapeute. « Et d’autres professionnels viendront sans doute se greffer », avance le pharmacien, qui a prévu trois cabinets médicaux dans son projet. De quoi satisfaire le maire, Stéphane Maurin, aux anges : « Je suis chanceux, nous aurons un pôle médical, une pharmacie toute neuve, un médecin supplémentaire sans que ça ne coûte rien au contribuable », lance l’élu. 

Le projet a aussi pour but de « pérenniser l’offre sur le village et anticiper l’avenir », avance le pharmacien, qui a vu le nombre de médecins fondre dans le village lors des quinze dernières années. Le tout sachant que les nouveaux professionnels de santé « ne veulent plus être tout seuls », ajoute-t-il. D’où la solution du pôle santé, qui doit ouvrir à la fin de l’année si tout va bien. 

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com

Thierry Allard

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