DÉPARTEMENTALES Roquemaure : 60 km à vélo dans le canton pour Xavier Ternisien et Céline Alcade
Quelques rares binômes se présentant aux élections départementales ont tenu des réunions publiques, bravant des restrictions sanitaires encore compliquées. D'autres ont opté pour des formats plus originaux. C'est le cas du duo Céline Alcade/ Xavier Ternisien qui a sillonné les onze communes du canton de Roquemaure à vélo, ce mercredi matin.
À 8 heures pétantes ce matin, le binôme de rassemblement de la droite et du centre s'est donné rendez-vous à Tavel. Xavier Ternisien avec son vélo à assistance électrique, Céline Alcade avec un vélo standard. Dans chaque commune du canton, ils se sont arrêtés pour discuter et échanger avec les habitants à propos du Département. À Roquemaure, ils avaient rendez-vous avec Jean-Louis Mante, délégué gardois à la Fédération de développement des voies vertes. Tous trois en sont arrivés au constat que les itinéraires cyclables n'étaient pas assez développés dans le canton.
À midi, le binôme a terminé son tour du canton à Lirac, avec 60 km dans les mollets. Si les deux élus se sont lancés ce défi, c'est à la fois pour réaffirmer que l'aménagement de la voirie et le sport sont des compétences du Département, mais aussi pour arpenter le canton d'une autre manière. "À vélo, on a une autre vision, on voit mieux les paysages pourtant familiers, on sent les odeurs de la nature...", décrit Xavier Ternisien.
Lui et sa binôme aimeraient développer des équipements cyclistes, que ce soit pour le vélo loisir mais aussi pour les trajets du quotidien. Pourquoi ne pas relier la boucle verte de Laudun jusqu'à L'Ardoise, qui emploie beaucoup de main d'oeuvre ? À travers leur parcours, ils ont aussi mis le doigt sur les points négatifs qui peuvent freiner la pratique du vélo : peu de voies cyclables, forte circulation notamment de poids lourds, nids de poule... "Toutes les bordures de route ne sont pas adaptées à la pratique du vélo, il ne faut pas être utopiste. Mais il faut vraiment développer les mobilités douces, directement liées à la problématique environnementale", conclut Céline Alcade.
Marie Meunier