« Je veux ramener la notion de police de proximité. » C’est la volonté du nouveau responsable du pôle sécurité, Julien Bouyouch à Pont-Saint-Esprit. Fraîchement nommé à son poste le 1ᵉʳ octobre, après trois ans à la gendarmerie de Pierre-Lattes, le spiripontain d’origine revient sur ses terres avec la volonté de faire régner l’ordre et « de se mettre au service des autres. » 15 policiers municipaux seront présents sur le terrain ainsi que trois policiers de l’environnement. 

En matière de nouveauté sur le territoire, l’ancien sous-officier dans l’armée assurera aux côtés de son adjoint Denis Servoz. Ses missions principales ont été définies : mettre en œuvre les engagements de campagne du maire Valère Segal en matière de sécurité. Ainsi, la sécurisation des établissements scolaires sera renforcée, à commencer par le collège George-Ville et Notre Dame "en période scolaire de 7h30 à 8h."

Des patrouilles pédestres fin octobre 

Les écoles primaires seront aussi entourées de 8h30 à 8h45 “par des policiers municipaux qui effectueront une rotation entre les écoles tout au long de la semaine”, prévient un communiqué municipal. Par ailleurs, les policiers veilleront à assurer la sécurité au quotidien : “Des patrouilles pédestres seront effectives à partir de fin octobre matin et après-midi, sur les allées et dans le centre-ville, un équipage quant à lui, effectuera des rondes dans tous les quartiers de la ville.” La volonté de la municipalité est de rendre les policiers plus visibles sur l’espace public, “plus près des habitants et des commerçants”. Les forces de l’ordre seront aussi présentes sur le marché. Des efforts ont été aussi consentis pour protéger la population à toute heure. 

Des équipes de nuit sur le terrain jusqu’à 3h du matin 

Franck Sartre dirigera la brigade de nuit. Elle sera formée de deux équipes de trois policiers, avec un système de grande semaine et petite semaine avec un roulement. Les équipes de nuit seront présentes de 17 heures à 3 heures du matin, 7 jours sur 7. Qui dit sécurité dit également vidéosurveillance : deux opérateurs supplémentaires seront ajoutés pour permettre de recevoir des alertes le plus rapidement possible : “Lors des appels pour des tapages, sur la ville de Pont-Saint-Esprit, le problème sera traité par le poste de police de la ville. Les policiers pourront donc intervenir en temps réel assistés de la vidéo protection et en lien avec la gendarmerie si nécessaire.”

« Montrer l'exemple et mettre du bleu dans les rues »

« Dorénavant, il y aura une réponse donnée beaucoup plus rapide », confirme Julien Bouyouch. « Pourquoi 3h du matin ? C’est dû à l’expérience du terrain, avec la fermeture des bars et les rapports d’activités », indique Claude Conan, gendarme retraité, désormais adjoint à la sécurité. La ville de Pont Saint-Esprit est dotée actuellement de 53 caméras. 

Enfin, Julien Bayouch a annoncé que des patrouilles véhiculées auront lieu « pour montrer l’exemple et mettre du bleu dans les rues ». Toutes ses dispositions visent à renforcer la sécurité des concitoyens, en faisant « l’interface », entre des personnes opposées, comme lors d’incidents liés à des tapages nocturnes ou problèmes de stationnement. 

Une phase de recrutement est en cours dans les services de la police nationale, preuve que le domaine de la sécurité est ciblé comme une priorité par les élus municipaux, pour pérenniser le maintien de l’ordre.