GOUDARGUES Le maire présente ses vœux et défend son projet de déconstruction partielle de l’ancienne mairie
Le maire de Goudargues, Fred Mahler, présentait ses vœux à la population ce samedi après-midi dans une salle des rencontres pleine comme un œuf.
Il faut dire qu’en ce moment, à Goudargues, un sujet est sur toutes les lèvres : la déconstruction partielle de l’ancienne mairie. Alors après avoir évoqué le skateparc et le parcours de santé en cours de finalisation, ou celui de l’installation de panneaux photovoltaïques sur les bâtiments communaux, le maire est revenu sur le sujet. Un sujet qui va faire l’objet d’un référendum local le 19 mars prochain, sur lequel « notre responsabilité est immense », estime-t-il.
Et même s’il s’en remet aux Goudarguais, le maire a choisi son camp : celui de la déconstruction partielle du bâtiment datant du XVIIe siècle, qui a longtemps abrité la mairie et l’école communale, mais qui reste vide depuis 2002 et les inondations meurtrières qui ont durement frappé le village. « Un sujet compliqué et sensible », selon les propos de Fred Mahler, alors que le bâtiment contraint par le risque inondation « menace potentiellement ruine. Il est fissuré ».
Le réhabiliter coûterait trop cher, estime-t-il. « Ce serait un rêve et un piège. Il y en a pour 1,6 million d’euros, au bas mot », affirme-t-il, avec un amortissement estimé « à 88 ans », ce qui ne serait « pas sérieux pour les générations futures ». Et, pour ne rien arranger, il y a une possibilité pour que dans les caves du bâtiment, des vestiges gallo-romains soient mis au jour. De quoi hypothéquer l’hypothèse d’une vente. L’idée serait donc de déconstruire une partie de l’édifice, pour « proposer une scène ouverte et un lieu d’exposition » et donner de la visibilité à l’abbatiale, argue Fred Mahler.
Le maire évoquera également d’autres bâtiments communaux, avec la réhabilitation à venir du presbytère, de l’ancienne bibliothèque et du club L’Accueil. Des biens « qui seront transformés en partie en appartements et en salle associative pour le bas du presbytère », avance l'élu. La Mairie va emprunter 500 000 euros pour ces travaux, « que nous amortirons sur 20 années à travers les loyers », affirme-t-il.