PONT-SAINT-ESPRIT Claire Lapeyronie et Christophe Antunes exigent le “retrait d’une délibération” sur le projet du futur collège
Les deux conseillers de l’opposition spiripontains Claire Lapeyronie et Christophe Antunes, fulminent quant à la décision du maire Valère Segal, d’avoir décidé de “soumettre au prochain conseil municipal” la fin du projet sur l’acquisition d’un terrain, où doit être construit le futur collège de Pont-Saint-Esprit.
Le torchon brûle toujours entre le maire Valère Segal et les membres de l’opposition. Dans un communiqué transmis le samedi 23 novembre, les conseillers municipaux du groupe Pont d'abord, Claire Lapeyronie et Christophe Antures, s’injurent contre une décision prise par l’élu municipal, concernant le choix de faire passer aux votes, au conseil municipal du 27 novembre, “la fin du projet sur le futur collège”, qui doit être construit sur un terrain acheté, sous forme “d’emprunt”, en amont.
Une demande de délibération qui fait polémique
Le maire spriripontain est apostrophé directement : “À quoi joue M. Segal ? Après avoir contracté un emprunt de 900 000€ en septembre dernier pour l’acquisition du terrain qui devait accueillir le futur collège de Pont-Saint-Esprit, voilà que le néo-maire décide de soumettre au prochain conseil municipal du 27 novembre la fin de ce projet. Au détriment des familles, de la communauté éducative, et de l’attractivité de la commune, M. Segal s’assoit sur une décennie de travail consistant notamment aux études de faisabilité et à l’obtention du foncier. Il remet aussi en cause le partenariat qualitatif et constructif avec le Conseil Départemental du Gard engagé dans un soutien à hauteur de 30M€”, peut-on lire dans les premières lignes.
“Rien ne peut justifier un recul sur les conditions d’éducation pour nos enfants"
L’ancienne maire et son bras droit en remettent une couche, en pointant du doigt les conséquences en matière d’éducation : “Rien ne peut justifier un recul sur les conditions d’éducation pour nos enfants, rien ne peut justifier le mépris des enseignants en attente d’un nouvel établissement et d’un nouveau gymnase." Les deux conseillers municipaux vont encore plus loin en réclamant “le retrait de cette délibération” et tenteront d’inverser la tendance sur un sujet majeur qui cristallise les tensions : “Si elle n’est pas retirée, nous appelons l’ensemble des élus de l’assemblée municipale à se positionner contre l’abandon de ce projet.”
Le communiqué se termine par une punchline à l’encontre de la politique menée par Valère Segal : “ Il devient urgent de stopper les agissements de ce néo-maire qui conduisent au déclassement fatal de Pont-Saint-Esprit.” Le maire et son équipe auront l’occasion de s’expliquer lors du conseil municipal programmé mercredi 27 novembre à 18h30.