PONT-SAINT-ESPRIT Collège, Hôtel-Dieu, travaux : Claire Lapeyronie fait le point sur les projets
La maire de Pont-Saint-Esprit présentait ce jeudi soir dans une salle des fêtes de la Cazerne garnie de plus de 300 personnes, dont de nombreux élus du territoire et le député Pierre Meurin, ses voeux à la population.
Une cérémonie qui n’avait plus été organisée depuis janvier 2020, crise sanitaire oblige. Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts : l’élection municipale est passée par là, l’équipe majoritaire a changé, et l’opposante Catherine Chantry est décédée l’été dernier. Claire Lapeyronie a d’ailleurs rendu hommage lors de son discours à celle « qui a consacré beaucoup d’énergie à notre ville avant d’être emportée par la maladie. »
Après un retour sur la crise sanitaire, la maire rappellera que « toutes les actions que nous menons sont là pour tisser du lien social entre nous tous, pour être ensemble. » Puis elle fera un point sur les travaux : l’avenue Général De Gaulle, désormais terminée, l’escalier Saint-Pierre, qui le sera en 2024, le retour du train, accompagné de la requalification du quartier de la gare, en cours, ou encore la construction de la nouvelle gendarmerie « qui sera opérationnelle cet été. »
D’autres dossiers s’envisagent au long cours, comme le nouveau collège. « Cette année, via l’Établissement public foncier d’Occitanie (que Claire Lapeyronie, aussi conseillère régionale, préside, NDLR), la commune a enfin acquis le terrain du futur collège à un propriétaire privé », avance la maire. Désormais, la balle est dans le camp du Conseil départemental. « Rendez-vous dans quatre, cinq ans », lancera Claire Lapeyronie.
Autre projet au (très) long cours : l’Hôtel-Dieu. « Il avance, affirme la maire. Nous avons signé un compromis de vente avec un investisseur. Services et élus sont tous mobilisés pour viser un permis de construire purgé de tout recours cet automne. » Des offres ont également été reçues pour le terrain au sud de l’Hôtel-Dieu.
Il y a aussi des sujets plus fâcheux, à commencer par la pénurie de médecins généralistes, mal endémique du Gard rhodanien. Après avoir rappelé que « l’offre médicale n’est pas du ressort de la commune », la maire annoncera la création d’un centre de santé sur le site de l’hôpital, où des professionnels de santé salariés par la Région pourraient être installés.
Autre sujet d’inquiétudes, l’explosion des coûts de l’énergie, qui représente 600 000 euros de plus à sortir pour la mairie en 2023. « L’objectif pour 2023, c’est d’avoir un budget réaliste pour finir les projets engagés et réaliser un certain nombre de travaux indispensables comme la réfection de la cantine de Marcel-Pagnol et d’une partie du toit de l’église Saint-Saturnin », poursuit-elle.
Après des remerciements aux partenaires de la commune, la maire affirmera que, malgré le contexte actuel, « plus c’est difficile, plus j’ai la niaque, avec toute mon équipe, pour me battre pour améliorer les choses. »