Quatre agents de police municipale, assistés par 2 opérateurs au centre de vidéo protection, étaient sur le terrain, pour sa première nuit. C’est entre 17 heures et 3 heures du matin, dans la nuit du mercredi 20 au jeudi 21 novembre, que les policiers de la toute nouvelle brigade de nuit ont débuté.

Julien Bouyouch, le chef de la police, fait le point : « Pour un travail efficace dans le but de garantir la tranquillité et la sécurité des spiripontains mais aussi des agents, il était primordial de, non seulement recruter de nouveaux policiers municipaux mais dans un même temps d’étoffer le service de vidéo protection. Ce service nous permet de balayer un large panel de rues et places, de pouvoir intervenir en temps réel et de venir en support aux forces de la gendarmerie qui pourraient elles aussi, être amenées à s’employer ».

Dans un premier temps, sur le créneau 18h-20h, les fonctionnaires ont établi le contact avec les commerçants, les bars, les épiceries de nuit ainsi que les administrés du centre-ville, « une démarche très bien accueillie, qui a rencontré une large adhésion », précise Julien Bouyouch le chef de la police.

Des patrouilles pédestres ont sillonné les allées et les ruelles du centre ancien, des rondes ont été aussi réalisées en véhicule afin de ne négliger aucune partie de la ville.

Claude Conan, premier adjoint chargé de la sécurité, prend sa mission à cœur : « La brigade de nuit était une des promesses faites aux Spiripontains et là encore, elle est tenue. Nous sommes beaucoup critiqués par ceux-là même qui ont laissé à l’abandon notre ville. Nous, nous apportons du concret, des rues propres et plus sûres. Les commerçants, les restaurateurs, ainsi que l’ensemble de la population attendent de nous des actions et non des discours, et c’est ce que nous faisons ».

Pour rappel, en plus de ces opérations de sécurisations réalisées par la brigade de nuit, la ville de Pont-Saint-Esprit est dotée de 53 caméras.