Publié il y a 7 mois - Mise à jour le 10.04.2024 - Thierry Allard - 3 min  - vu 1332 fois

PONT-SAINT-ESPRIT Municipale : Claire Lapeyronie affiche ses soutiens et parle social, collège et santé

Nathaline Nury, Amal Couvreur et Claire Lapeyronie sur le terrain du futur collège de Pont-Saint-Esprit, vendredi après-midi

- Photo : Thierry Allard

La maire sortante de Pont-Saint-Esprit et conseillère régionale Claire Lapeyronie, candidate à sa propre succession lors de l’élection municipale partielle intégrale des 28 avril et 5 mai, a reçu la visite d’élus départementaux et régionaux ces derniers jours. L’occasion d’afficher ses soutiens, mais aussi de parler de sujets majeurs de la campagne.

La séquence commence à l’Arche, lieu dédié aux associations oeuvrant dans le centre ancien dans le cadre de la politique de la ville vendredi dernier. « C’est un coeur de ville où il y a des situations de fragilité mais pas de fatalité », lance la maire, dans une formule qu’elle réutilisera ce mercredi concernant la désertification médicale. Pas de fatalité donc, mais des associations qui se bougent : Quartiers en lumières, qui propose une émission de radio, Works’Hop, qui fait dans l’art graphique et scénique, Toobi, et ses ateliers autour de la parentalité, Bourgs en transition et ses actions aux jardins partagés, la Bringuette et sa guinguette itinérante, Partage TFM et ses actions autour du vivre-ensemble et même la comédienne Maëlle Mietton et sa compagnie M is for Magic…

« La politique de la ville, c’est de l’acupuncture », estime Amal Couvreur, vice-présidente du Conseil départemental en charge de la Politique de la ville et conseillère régionale. Et l’élue de souligner le travail mené par les bénévoles mais aussi la mairie sur cette question et par la maire en particulier : « Je connais son implication, notamment auprès des plus fragiles, et je sais tout le travail qu’elle mène pour ses habitants. »

Les élues ont rendu visite aux associations à l'Arche pour parler politique de la ville • Photo : Thierry Allard

Venue aussi ce vendredi après-midi, la vice-présidente du Département déléguée aux Collèges, Nathalie Nury, a ensuite visité le terrain récemment acheté 3,1 millions d’euros par la commune pour y implanter le futur collège et ses 700 élèves. Un terrain de 31 104 mètres carrés, où « on a assez de place pour faire tout ce que le Département veut y faire en partenariat avec la ville », avance Nathalie Nury. On y retrouvera donc, outre le collège à proprement parler, un CDI, un réfectoire, une halle des sports ou encore un parking pour les enseignants. Les études sont en cours, « on est prêt à tout lancer, dont le jury d’architectes », avance l’élue départementale qui préfère ne pas donner de date de livraison ferme, mais évoque « la rentrée 2027/2028 » pour ce chantier de 35 millions d’euros.

« On travaille main dans la main », reprend Claire Lapeyronie. Y compris pour la campagne, donc. « Je sais ce que c’est d’être maire, ça peut être compliqué, encore plus quand on est une femme », affirme Nathalie Nury, maire de Roquemaure, qui estime que « Pour Pont-Saint-Esprit, il faut une continuité, une dynamique a commencé, il ne faut pas l’arrêter maintenant. »

Le vice-président de la Région Vincent Bounes était à Pont-Saint-Esprit ce mercredi en soutien de Claire Lapeyronie • Photo : Thierry Allard

Ce mercredi, c’était au tour du vice-président de la Région délégué à la Santé, Vincent Bounes, de venir prêter main forte à sa collègue de l’assemblée régionale. Aussi car la santé, et la désertification médicale d’une commune de 10 500 habitants dans laquelle il ne reste plus qu’un généraliste, est un des thèmes forts de la campagne. Alors l’idée était de montrer que la mairie agit face à cette situation, avec la Région. « Nous travaillons depuis deux ans avec la commune pour l’ouverture d’un centre de santé », avance le vice-président de la Région. Le tout dans le cadre du Groupement d’intérêt public « Ma santé Ma Région », qui permet d’ouvrir des centres munis en médecins salariés par la Région.

« Dès le lancement du dispositif, la mairie a délibéré pour y adhérer », rappelle Claire Lapeyronie. Et le quatrième centre du Gard, après Saint-Gilles, Saint-Hilaire-de-Brethmas et Lussan, devrait donc être à Pont. « Nous avons acté le fait de pouvoir commencer dans les locaux de l’hôpital, pour essayer d’ouvrir cette année, à la rentrée », avance Vincent Bounes, avec deux médecins pour commencer. Avant, dans un deuxième temps, d’avoir un centre de santé dédié, à côté de l’hôpital, à l’horizon « fin 2025, début 2026 », affirme la maire. Dans le même temps, une « maison des internes » va être montée à Pont, à la Blache, avec dans l’idée de leur permettre de rester à la fin de leurs études de médecine. Et le vice-président de la Région de se prêter lui aussi au jeu de l’éloge de la maire sortante, « sérieuse, dévouée, avec de très belles qualités humaines, et elle bosse beaucoup. » Prochaine étape ce samedi, avec la visite du sénateur Denis Bouad sur le marché.

Thierry Allard

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