Publié il y a 7 mois - Mise à jour le 16.04.2024 - Thierry Allard - 4 min  - vu 919 fois

PONT-SAINT-ESPRIT Municipale : Claire Lapeyronie présente un programme « réaliste et solide »

Claire Lapeyronie et plusieurs de ses colistiers ont présenté le programme de la liste "Pont d'abord" pour l'élection municipale partielle intégrale de Pont-Saint-Esprit

- Photo : Thierry Allard

La maire sortante de Pont-Saint-Esprit Claire Lapeyronie et sa liste « Pont d’abord » ont présenté leur programme ce mardi matin, à un peu moins de deux semaines du premier tour de l’élection municipale partielle intégrale des 28 avril et 5 mai, en jouant la carte du « sérieux et de la responsabilité ».

Ce programme, « il est réaliste et solide », pose d’emblée la tête de liste, qui compte profiter à plein d’un avantage qu’elle est par définition la seule à avoir dans ce scrutin : elle est aux manettes. « Nous avons chiffré tous nos projets, on sait faire, continue-t-elle. Ce programme, c'est la continuité du travail de fond qu’on mène, sans esbroufe, toujours avec sérieux et responsabilité, avec un seul but, servir les spiripontains. »

Le décor est planté, et le programme ne surprendra pas les lecteurs assidus de ces colonnes, puisque le budget primitif, voté il y a quelques semaines, l’avait déjà largement défloré. Ainsi, sur la propreté, premier sujet abordé mardi matin par le premier adjoint Daniel Mouchetant, le « plan propreté » sera « renforcé par du recrutement et du matériel », avance-t-il, et ce tout de suite puisque la fameuse et tant attendue balayeuse « arrive cet après-midi (mardi, ndlr) », affirme Daniel Mouchetant, avant « un camion et différents outils. » L’élu promet aussi la poursuite « d’un travail permanent avec l’Agglomération », concernant la redevance incitative. « Il y a eu un déficit de communication », avance Claire Lapeyronie, alors que le chiffre de 400 foyers, pour beaucoup dans le centre ancien, n’ayant toujours pas récupéré leur badge a été de nouveau cité, peu ou prou le même volume que l’été dernier. Parallèlement, une application permettant de signaler entre autres les dépôts sauvages va être mise en service. « Ce n’est pas pour l’élection, on y travaille depuis un an », précise le colistier « Pont d’abord » Eddy Termini.

Sur la sécurité, Daniel Mouchetant commence en se disant « stupéfait de voir nos adversaires qui méconnaissent complètement cet aspect : nos policiers municipaux sont armés depuis plus de vingt ans, et notre centre de vidéoprotection est armé de cinq opérateurs, et opérationnel 24/24h et 7/7j ». Une réponse au Rassemblement national, qui promettait notamment d’armer des policiers municipaux qui le sont déjà, donc. Daniel Mouchetant annonce également le recrutement de deux Agents de sûreté de la voie publique (ASVP) et rappelle que Pont compte 14 policiers municipaux pour un peu plus de 10 000 habitants, « alors que la moyenne nationale est d’1 pour 1 000 habitants. » Quant aux caméras, leur nombre va passer prochainement de 53 à 55. L’idée est aussi « d’élargir le dispositif de Participation citoyenne pour lutter contre les cambriolages », poursuit le premier adjoint sortant. Et, pour plus tard, un nouveau poste de police municipale est « dans les tuyaux. »

Des projets permis par « une gestion saine »

La colistière « Pont d’abord » Céline Rosello abordera ensuite les projets contribuant au « bien être et bien vivre des spiripontains », avec la rénovation de la piscine municipale, la construction du nouveau collège par le Département, entre autres, et « dès 2024, l’aménagement de la place Saint-Pierre avec une aire de jeux et des espaces verts », présente-elle. La place gardera par ailleurs ses places de parking actuelles. Dans le programme, il est aussi question de « créer des espaces verts en ville pour proposer des îlots de fraîcheur », poursuit-elle, mais aussi de « climatiser une salle par établissement scolaire » et, plus tard, de rénover la piste d’athlétisme et les vestiaires du Clos Bon-Aure.

Gilles Beaudet, élu sortant de la liste de Claire Lapeyronie, évoquera ensuite le projet Hôtel-Dieu, racheté par un investisseur qui va y proposer, entre autres, 69 logements loi Malraux, aboutissmeent de « dix ans de travail des élus et des agents pour restaurer ce monument et créer un nouveau quartier », rappelle-t-il. « On peut restaurer et redonner vie à notre patrimoine malgré les contraintes des Monuments historiques », commente ensuite Gilles Beaudet, répondant en creux à Gérome Bouvier, qui propose lui de réfléchir à assouplir ces contraintes.

Eddy Termini abordera ensuite « l’aménagement de la place de la République et les allées, nous avons déjà travaillé avec les restaurateurs et les commerçants pour harmoniser les terrasses, nous allons mettre du mobilier urbain et faire évoluer la circulation. » Un marché des producteurs locaux dans la cour de la Cazerne est aussi annoncé. « Nous sommes en train de réunir un groupe de travail avec les producteurs », complète Eddy Termini, avant d’annoncer par ailleurs « un investissement massif dans la rénovation des voiries. »

Sur la santé, Claire Lapeyronie évoquera « le travail fait avec les services de la Région depuis deux ans, dès la rentrée 2024 nous aurons deux médecins salariés dans le centre Ma santé ma Région dans les locaux de l’hôpital, et à terme, au premier semestre 2026, quand l’extension du Centre hospitalier sera construite, nous aurons cinq salles de consultation ouvertes avec des médecins salariés par la Région, et la commune prendra sa part dans le fonctionnement. »

Autant de projets permis par « une gestion saine, raisonnable, qui nous permet d’envisager ce programme sereinement, sans alourdir l’endettement », avance Gilles Beaudet, après avoir repris le chiffre de 9 millions d’euros d’investissements voté au budget primitif 2024. Pour autant, Claire Lepeyronie n’envisage pas de baisse des impôts pour le moment : « Dans les deux ans, par rapport au plan pluriannuel d’investissements, nous n’avons pas prévu de baisse des impôts, il faut être transparent, cohérent, cet effort des Spiripontains nous permet d’investir sur le long terme. »

Thierry Allard

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