PONT-SAINT-ESPRIT Un groupement d’intérêt public pour sortir du désert médical
Le conseil municipal de Pont-Saint-Esprit a voté à l’unanimité ce jeudi soir la demande d’intégration de la commune au Groupement d’intérêt public « Ma santé, ma Région ».
Il s’agit d’un dispositif créé par la Région Occitanie qui aura pour mission de « porter la création ou la transformation de centres de santé déjà en manque de médecins généralistes, recruter et employer des professionnels de santé, en particulier des médecins généralistes, et être le gestionnaire de ces centres de santé », présente la maire et conseillère régionale, Claire Lapeyronie.
Il s’agit de correspondre aux attentes des médecins généralistes, qui recherchent de plus en plus le mode d’exercice du salariat, sur le territoire de la CPTS (la communauté professionnelle territoriale de santé) de Pont-Saint-Esprit, qui regroupe 22 communes et 24 000 habitants, de Montclus à Verfeuil en passant par Saint-Nazaire.
Un territoire sur lequel le manque de médecins généralistes est criant, et où le peu de médecins qui reste est vieillissant : « 60 % des ces médecins ont plus de 60 ans », précise Claire Lapeyronie. Face à cette situation, l’association PSE Santé se mobilise depuis des années avec le soutien de la mairie, et un projet de centre de santé est porté par l’hôpital local devant ses locaux actuels. Et par ailleurs, « l’Agence régionale de la santé a identifié en avril dernier notre territoire comme une zone d’intérêt prioritaire, pour nous aider encore plus fortement », ajoute la maire. Il faudra bien ça pour venir à bout du désert médical qui est en train de fondre sur Pont-Saint-Esprit et son territoire. Comme la maire l’affirmera : « La solution ne peut être que collective. »
Thierry ALLARD
thierry.allard@objectifgard.com
Et aussi :
Escalier Saint-Pierre, saison 2 : La deuxième tranche du chantier de l’escalier Saint-Pierre a démarré cette semaine. Il y en a pour huit mois, et ceux qui s’étaient réhabitués à gravir les marches de la première tranche vont devoir s’en passer quelque temps, puisque l’accès à l’escalier est interdit le temps des travaux.
Cimetière, l’épilogue : La semaine dernière, une vingtaine de tombes du cimetière municipal étaient dégradées et des souvenirs funéraires déplacés ou cassés. Un homme a été interpellé et placé en garde à vue dimanche avant d’être remis en liberté. « Il a récidivé mardi, le PSIG et la police municipale sont intervenus et l’homme a été hospitalisé d’office au Mas Careiron », précise Claire Lapeyronie. La commune a déposé plainte.