L’assemblée générale de l’Association des maires du Gard se déroulera le 22 octobre. Le contexte est délétère pour les mairies, frappées par la hausse du gaz, de l’électricité ainsi que la hausse du point d’indice des fonctionnaires. 

Une rentrée au goût amer pour les maires gardois. Le 22 octobre à partir de 9 heures, l’Association des maires du Gard se retrouve à Milhaud pour son assemblée générale. Le contexte est délétère pour les mairies avec une hausse des dépenses de fonctionnement, principalement due à la hausse du coût de l’énergie.

« Pour l’instant, les mesures annoncées par le Gouvernement ne sont pas à la hauteur », fulmine le maire de Marguerittes, Rémi Nicolas, dont le coût de la facture énergétique « augmentera de 300 % en 2023 ». Et d’ironiser : « On n’a pas attendu le Gouvernement pour nous dire de baisser la température des chauffages et de passer nos éclairages en LED. »

Président de l’association, Philippe Ribot espère que les élus locaux à travers des associations comme l’association des maires de France (AFM) arriveront à peser sur les décisions de l’État. Ancien candidat soutenu par la majorité présidentielle aux Législatives, le maire de Saint-Privat-des-Vieux l’a constaté : « Les maires sont inquiets. Les charges vont augmenter, ce qui va impacter les projets d’investissement sur le terrain ». Lors de cette assemblée générale du 22 octobre, la préfète du Gard, les services des finances publiques ainsi que les sénateurs seront présents.

« Nous avons plusieurs messages à faire passer comme l’indexation des aides annuelles de l’État aux communes sur l’inflation ou notre opposition à la suppression de la CVAE. » Une recette fiscale versée par les entreprises aux communes, cette mesure étant une promesse du candidat Macron lors de sa dernière campagne pour la Présidentielle. 

CM

coralie.mollaret@objectifgard.com