GARD Le gouvernement des sorciers par le Gardois Franck Soleillant
L'auteur gardois Franck Soleillant sort "Le gouvernement des sorciers" chez l'Harmattan.
Philosophe par passion, mais aussi par nécessité, directeur de l'Institut français du merchandising et professeur de marketing à l'Essec, Franck Soleillant est aussi un Gardois qui commence à se faire un nom dans l'univers littéraire. Avec son dernier ouvrage, Le gouvernement des sorciers, paru aux éditions L'Harmattan, Franck Soleillant propose un roman dystopique écrit sur le mode du thriller. Un livre qui démontre que le suffrage universel peut être balayé par une tyrannie nouvelle, une tyrannie puissante parce qu’elle est l’émanation de gens de bien.
Dans un pays imaginaire, le Dolapar, un paludisme particulièrement agressif décime la moitié de la population. Un sorcier inconnu trouve l'antidote. Ce guérisseur profite alors de sa notoriété nouvelle pour prendre le pouvoir. Le gouvernement des sorciers est aussi un livre de sociologie et de philosophie politique. Une servitude volontaire à laquelle même La Boétie n'avait pas pensé.
Philosophe par passion, Franck Soleillant l'est aussi par nécessité. Il est surtout dirigeant d'entreprises et professeur de marketing à l'Essec. "Je suis très heureux de ce roman dystopique qui décrit une forme de tyrannie que je crois nouvelle et possible dans nos sociétés", explique-t-il.
Sur son site Internet, Franck Soleillant livre la génèse de cet opus sorti en décembre dernier. "Durant l'épidémie du Covid, à l'issue du premier confinement, Emmanuel Macron a dissous de manière autoritaire le Conseil scientifique Covid-19. Cette dissolution s'est effectuée en 24h, sans consultation, sans concertation, de manière brutale et expéditive. Cette manière désinvolte de se départir d'un groupe d'experts, à un moment où l'on ne savait presque rien sur le virus, m'a paru étrange. Par la suite, et très fortuitement, j'ai consulté un certain nombre de blogs historiques qui racontaient que déjà, au XVIIe siècle, la médecine était perçue par les monarques comme l'ennemi du pouvoir. Car soigner, c'est se substituer à l'action "bénéfique" de Dieu et donc de son représentant de droit divin, le roi. J'en ai conclu que la médecine, que je nomme "soignement" dans le roman, était le premier adversaire politique des puissants."
Le gourvernement des sorciers, un livre au format 13,5 x 21,5 cm de 270 pages au prix de 23,50 euros ou en numérique à 17,99 euros.