ÉDITORIAL La Mission locale jeunes Nîmes métropole retrouve des couleurs
Objectif du président de la Mission locale : reprendre la mission de service public le plus vite possible pour accompagner efficacement les jeunes en difficulté.
Il y a plusieurs mois, de terribles craintes se sont abattues sur la Mission locale jeunes Nîmes métropole après la découverte d'un endettement important. Jusqu'à envisager le pire : une menace de fermeture. Les raisons qui ont conduit à cet état de fait ont été suffisamment rappelées. Le plus important aujourd'hui, c'est la poursuite de cet équipement essentiel pour accompagner les jeunes et particulièrement les plus éloignés de l'emploi et les primo décrocheurs scolaires. Une maison qui a retrouvé des couleurs grâce aux services techniques de la Ville et de l'Agglo qui ont apporté leur concours autour du président, Frédéric Escojido. Rendons à César... Ainsi, on apprend hier soir par la nouvelle directrice de l'établissement, Melynda Maufroid, que le tour de table financier fin 2023 et le plan de redressement d'urgence n'ont pas tout réglé, mais sauvé l'essentiel. La situation financière de la structure contraint toutefois la gouvernance à réduire les charges de fonctionnement, principalement supportées par la masse salariale. À la fin du 1ᵉʳ semestre 2024, une réorganisation des activités sera opérée. Et un retour à un ratio d’environ 70 % de masse salariale. Conséquence : suppression de neuf postes de travail. Une douloureuse nouvelle mais qui s'annonçait bien pire ces derniers mois… Par ailleurs, pour répondre à la crise au sein de l'institution, une responsable en charge des ressources humaines est recrutée avec, dans la foulée, la mise en place d’une cellule d’écoute individuelle psychologique et une formation de l’ensemble du personnel aux risques psychosociaux. Objectif du président de la Mission locale : reprendre la mission de service public le plus vite possible pour accompagner efficacement les jeunes en difficulté. Rappelons que l'on parle de plus de 5 000 jeunes dont 33 % d’entre eux en quartiers prioritaires de la Politique de la ville. À la bonne heure...