FAIT DU JOUR Jean-Paul Fournier : "Aujourd’hui, je me sens bien, je suis en forme"
Après quelques jours de vacances en famille puis un jour de l'An chez des amis, le maire de Nîmes s’exprime sur Objectif Gard et lance 2024.
Objectif Gard : Quel bilan faites-vous des festivités de Noël ?
Jean-Paul Fournier : La patinoire, les chalets, la grande roue, etc. Toutes les festivités ont bien marché. Les forains installés à l’Esplanade sont contents. Il y a eu beaucoup de monde aussi sur les projections qui ont beaucoup plu, même si elles ne duraient pas longtemps. Je pense aussi aux deux déambulations. Comme vous avez pu le constater, nous avons fait en sorte que le programme soit riche. Et je crois aussi que les commerçants ont bien travaillé car les Nîmois se sont déplacés dans le centre-ville. Il faut penser aux gens qui ne partent pas en vacances, je voulais aussi, même si cela a coûté cher, faire le maximum. Pendant les fêtes, nous avons aussi reçu officiellement le certificat Unesco signé de la main de Madame Azoulay, la directrice générale de l’Unesco. Philippe Franc, délégué permanent de la France auprès de l’Unesco, est descendu de Paris pour cette remise.
« Je n’ai plus de temps à perdre avec Nîmes Olympique »
Quelles sont vos priorités en 2024 ?
Il y a plusieurs projets. Le premier qui me tient à cœur est le parc Jacques-Chirac. Nous sommes toujours bloqués à ce stade pour des questions environnementales. On n’avance pas trop, c’est regrettable. J’espère pouvoir accélérer en 2024 car le foncier et les équipes sont prêtes. Par ailleurs, nous avons la poursuite du palais des congrès qui devrait ouvrir à l’automne 2025. Il n’y a pas de retard. Enfin, en septembre, nous allons inaugurer la halle des sports. On va aussi dénommer le stade Jean-Pierre-Adams au printemps prochain à Saint-Césaire. Nous avons l’accord de Madame Adams, elle devrait être présente. Moi, cela me tenait à cœur. Je l’ai vu jouer à Jean-Bouin. Il avait une robustesse, une belle efficacité. C’était un international qui nous a rendu fier. Elle est là la belle histoire de Nîmes Olympique...
Puisque vous en parlez, toujours aucune nouvelle de la direction du Nîmes Olympique ?
Si on savait ce que va faire M. Assaf... Moi, je n’ai plus de temps à perdre. J’ai donc lancé une étude car automatiquement, on va devoir revenir au stade des Costières. Il y a une question d’éclairage, de réhabilitation un peu générale mais tout cela a un coût. Donc, il faudra faire des choix.
En ce qui concerne la Coupole, où en êtes-vous avec la Socri Reim ?
J’ai rencontré la direction courant décembre. Ils sont un peu exigeants mais j’ai accepté de répondre favorablement à leurs attentes. Nous allons donc attaquer les travaux autour de la Coupole de Nîmes. Il y a un projet de réfection de la rue Guizot, de la rue des Halles. On va aussi faire la jonction avec la place de l’Horloge. Et puis, sur l’avenue Général-Perrier, on attend les études à la mi-janvier pour valider un tout nouveau revêtement.
Au rez-de-chaussée de la Coupole, il y a les halles. Le projet de réhabilitation est-il repoussé définitivement ?
Oui, on verra au prochain mandat. Mais cela n’empêche pas d’accompagner les étaliers en fonction de leurs besoins. Ces dernières semaines la problématique des déchets s’est posée. J’ai décidé d’accompagner les étaliers jusqu'en mars. Parallèlement, on a trouvé des pistes pour le recyclage des déchets car à partir d’avril, il va falloir qu’ils se débrouillent. On les aura bien aidés.
« Je le trouve pas mal ce préfet du Gard, un type de terrain »
L’un des grands projets de Nîmes pour les prochaines années, c’est la rénovation urbaine. Mais l'insécurité des chantiers entraîne du retard. Comment faire ?
On fait des appels d’offres et les entreprises ne répondent pas. Il faut absolument que l’ANRU débloque une somme pour sécuriser les chantiers. Le préfet du Gard a été très clair et soutient l’initiative de la Ville et de l’Agglo. Je le trouve pas mal ce préfet, un type de terrain. En charge de la police au niveau national, il comprend vite les problématiques et tente d’y répondre. Bien sûr en fonction de ses capacités. Mais je suis confiant pour l’ANRU, on va obtenir des financements en début d’année.
En 2024, il y aura un grand évènement culturel nouveau à Nîmes : la Contemporaine. Que pouvez-vous nous en dire ?
Mon adjointe à la Culture, Sophie Roulle, s’en occupe bien, elle a trouvé en plus des financements. Au départ, je lui ai fixé un objectif clair : faire différent d’Arles avec la photographie, d’Avignon et le théâtre et de Montpellier et la danse. Pari tenu. À Nîmes, en 2024, on va pendant trois mois être au centre de l’art contemporain. J’en suis très heureux.
Autre éveénement en 2024, la feria bien sûr. Ce sera la dernière année de Simon Casas. Espérez-vous qu’il se présente une nouvelle fois ?
C’est à lui de décider mais lors de mon dernier échange avec lui, il m’a dit qu'à 76 ans, il avait l’énergie d’un jeune homme de 20 ans. Il est en forme apparemment. Donc, je pense qu’il va y retourner pour un tour.
La Semaine romaine revient. Ce sera la dernière production Edeis puisque le marché est relancé...
J’ai cru comprendre que plusieurs acteurs se sont positionnés notamment un nouveau, Kléber Rossillon. Il y a aussi Culturespaces et Edeis. Au moins on aura le choix. Même si Edeis a fait le job. Mais le nouveau, Kléber Rossillon est plutôt bon et a fait des choses intéressantes. Il y une procédure de marché public, c’est le meilleur qui gagnera !
L’AVIS DU MAIRE SUR DES PERSONNALITÉS LOCALES :
Franck Proust, le président de Nîmes métropole ?
Il a passé son budget tranquillement en décembre, il connaît bien ses dossiers. Il travaille bien. C’est peut-être pour cela qu’il n’est pas trop emmerdé par l’opposition. Après, si je devais lui dire quelque chose, je lui parlerais de l’aéroport. Depuis que Franck (Proust) parle de Séville, on attend toujours. J’avais essayé moi, je n’y étais pas arrivé. S'il parvient à faire venir une ligne vers l’Espagne, ce sera bien ! Mais faut aussi une ligne vers l’Italie. Les Nîmois la réclament.
Le député RN Yoann Gillet ?
Il est partout, il est correct. J’ai l’impression qu’ils se sont un peu assagis au Rassemblement national. Même à la Mairie, le groupe d’opposition n’est pas agressif.
Vincent Bouget, le secrétaire départemental du PCF?
Il est vice-président du conseil départemental aux Sports, j’aimerais bien savoir la subvention qu’il donne à l’USAM ? C'est pareil pour l’école de musique, ce n’est pas sérieux ! On a pris l’engagement de la faire, nous attendons simplement que l’université déménage. Bien sûr que cela va se faire, je n’ai pas attendu M. Bouget. Chaque fois, c’est regrettable, il répète la même chose. Avec une opposition comme cela, on est tranquille. Ils n’ont aucun projet, ils passent leur temps simplement à critiquer ce que l’on fait. Tout cela n’est pas très constructif.
Richard Tibérino désormais à la tête des Républicains du Gard ?
Je suis content qu’il soit à la tête du mouvement, je l’ai un peu aidé pour cela. Je suis persuadé qu’il va bien s’en occuper et créer une dynamique nouvelle.
Julien Plantier, votre premier adjoint ?
Tout va bien avec Julien (Plantier). Il fait le job. Cela étant, je ne comprends pas pourquoi il ne reprend pas sa carte chez Les Républicains surtout que dans sa tête, il est toujours à Droite. Il m’a dit qu’il reprenait sa carte pour voter pour Richard Tibérino, il n’a pas tenu parole... (NDLR : depuis cet entretien, Julien Plantier a repris sa carte chez Les Républicains.) Cela va poser un problème s’il veut être candidat à la candidature pour la mairie de Nîmes...
Il sera candidat à la candidature si vous créez les conditions pour cela. Mais avez-vous vraiment fermé la porte à double tour pour un cinquième mandat en 2026 ?
Ce que je peux vous dire, c’est qu’aujourd’hui, je me sens bien, je suis en forme. Cette décision, elle ne se prend pas seul. Et dépend des circonstances.
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