MARGUERITTES Une politique de grands travaux de végétalisation des écoles en route cet été
Engagé dans une démarche volontariste, Rémi Nicolas, le maire de Marguerittes, profite de l’été pour lancer les grands travaux de végétalisation de l’école maternelle Genestet.
Les machines en route, les techniciens à pied d’œuvre, la cour de l’école maternelle Genestet était bien animée la matinée du mercredi 5 juillet. En effet, dans le cadre d’un plan général de végétalisation des écoles de la commune, le maire a décidé d’engager les grands moyens. Ainsi la cour, jusque-là bétonnée, sera prochainement entièrement recouverte d’une nature plus verdoyante.
« C’est au-delà de la symbolique liée au réchauffement climatique, nous avons mené ce projet en co-construction avec les enfants de l’établissement et les équipes techniques engagées sur le projet pour une véritable prise de conscience et un engagement fort pour l’avenir », explique Rémi Nicolas, le maire de Marguerittes. Ainsi, tout au long de l’année, des ateliers ont été organisés avec les écoliers pour le suivi du projet et le choix des arbustes et plantes.
À la rentrée prochaine, toute la surface sera transformée pour un budget de 100 000 euros financé à 80 % par la région Occitanie, l’Agence de l’eau et le Conseil départemental du Gard. En sus, la fabrication du mobilier à partir de recyclage.
Ce sont quatre entreprises qui sont mobilisées sur le chantier tout l’été, chacune avec son expertise. Concepteur et bureau d’étude, paysagiste, VRD, etc. Objectif : réception de la cour avant la rentrée scolaire de septembre. Et inauguration fin novembre, le temps que les arbres plantés puissent avoir le temps de sortir la tête de la terre…
Il sera temps ensuite d’enchaîner avec les deux autres écoles de la Ville. Qui comptent le double, voire le triple de surface par rapport à l’école maternelle Genestet. Jean-Pierre Cathebras, l’adjoint à l’Environnement et à l’Agriculture de Marguerittes, est ravi : « Avec ces extérieurs des écoles de Marguerittes totalement transformés d’ici un an, c’est un signal fort que nous envoyons pour l’avenir de nos enfants. Encore davantage quand ce sont eux qui ont participé à l’ensemble du projet. »