NÎMES 20 ans d’histoires taurines pour la postérité
Les Avocats du Diable remettennt au maire de Nîmes pour le Musée des cultures taurines le recueuil du Prix Hemingway (Photo Anthony Maurin)
Les Avocats du Diable et la maison d’édition gardoise Au Diable Vauvert donnent au Musée des cultures taurines leur recueil du Prix Hemingway.
L'association Les Avocats du Diable a remis à la Ville de Nîmes et au Musée des cultures taurines l'ensemble de la collection des nouvelles du Prix Hemingway, depuis sa création en 2004. « La tauromachie est un art millénaire qui a ouvert la voie à une multitudes d’autres arts et Hemingway a fait partie des artistes inspirés, il a su incarner la rencontre de ces deux mondes comme nous le faisons aujourd’hui. Ce prix met en lumière le talent des écrivains qui travaillent sur cette question », relève Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes.
Il poursuit : « En lien avec l’anniversaire des 20 ans du Prix Hemingway, vous avez décidé de faire un don qui va enrichir les collections de ce lieu unique en France. Il faut préserver ces collections pour les générations futures alors merci à Marion Mazauric, Eddie Pons et Simon Casas. »
Marion Mazauric est la fondatrice de la maison d’édition, Eddie Pons l’actuel président de l’association et Simon Casas le cocréateur avec Marion Mazauric du Prix Hemingway.
Eddie Pons intervient : « Ce don a du sens pour les 20 ans du Prix Hemingway. Nous organiserons plusieurs événements cette année, mais pour cette idée je dois dire merci à mon ami Michel qui l’a eue ! Ce recueil sera aussi remis à la bibliothèque de Las Ventas à Madrid et dans un musée dont le propriétaire a de nombreux cinéma en Amérique latine. »
Marion Mazauric précise que le coffret qui est composé de 19 recueils de nouvelles sera bientôt complété par celui de cette année. « Plus de 300 nouvelles publiées et entre 3 000 et 4 000 textes de participants ! Au fil de ces 20 années, vous avez la totalité des petites histoires portées par notre temps dans le monde entier et qui concernent la tauromachie. L’Homme raconte des histoires depuis toujours, l’Homme est récit et la littérature du Prix Hemingway ancre la tauromachie dans cela. »
Elle a créé le Prix Hemingway à une époque où cela n’existait pas. Le prix était fortement doté, le mieux doté pendant des années et cette stratégie a fonctionné. Mais Marion Mazauric avait de la suite dans les idées : « Ce prix a été sciemment conçu comme une arme de paix en faveur de la tauromachie et elle a porté ses fruits car le Prix Hemingway est lu partout. Ces histoires engagent d’autres histoires et cela contribue à nous faire tous relever fièrement la tête. Les Nîmois ont permis cela et ce patrimoine a plus d’avenir que ses détracteurs ! »
