NÎMES Des bornes de charge pour les véhicules électriques
Une nouvelle convention est signée entre le Syndicat mixte d’électricité du Gard (SMEG) et la ville de Nîmes.
Alors que les transports représentent le premier secteur émetteur de gaz à effet de serre et une des principales sources de pollution de l’air, la loi d’orientation des mobilités a engagé la transition de nos transports vers une mobilité plus propre. Des actions cohérentes visant à la fois à soutenir le développement de modes de déplacement les moins polluants, et à encourager la transition vers des véhicules propres ont ainsi été engagées.
La loi d’orientation des mobilités a inscrit l’objectif d’une neutralité carbone des transports terrestres d’ici 2050, conformément aux engagements du plan climat traduisant l’accord de Paris. Cet objectif s’accompagne d’une trajectoire claire : la réduction de 37,5 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 et l’interdiction des ventes de voitures à énergies fossiles carbonées d’ici 2040. La France est devenue le premier pays européen à inscrire cette ambition dans la loi.
Parmi les mesures clés de la loi d’orientation des mobilités, un objectif de multiplier les points de recharge publics pour les véhicules électriques. Le cap des 100 000 bornes sur le territoire national a été dépassé au printemps 2023, et le Gouvernement prévoit désormais d’atteindre 400 000 points de recharge ouvert au public d’ici 2030.
Le conseil municipal de la ville de Nîmes, réuni en séance plénière le 1er avril 2017, a délibéré pour transférer au Syndicat mixte d’électricité du Gard (SMEG) l’exercice de la compétence Infrastructure de Recharge pour les véhicules électriques (IRVE). La ville de Nîmes s’est ainsi pleinement inscrite dans les objectifs d’amélioration de la qualité de l’air en ville en s’engageant avec le SMEG dans un plan de déploiement des bornes de charge pour les véhicules électriques sur son territoire communal dès 2017.
À ce jour, un total de 24 bornes est implanté sur le territoire communal, dont 13 relevant de la responsabilité de la ville de Nîmes en tant que gestionnaire de voirie. Rue Bridaine, avenue Robert Bompard (parking des services techniques de la Ville, rue Vincent Faïta (face à la Légion Étrangère, angle rue Jean Bouin), contre-allée de l’Amérique Latine, ancienne route de Générac (2 bornes ZAC Esplanade Sud à proximité, de l’avenue de Languedoc et du giratoire de la Liberté), place Gabriel Péri, boulevard Gambetta (au droit de la rue Deyron), rue Auguste (au droit de la rue de l’Agau), place Hubert Rouger (Pablo Neruda), chemin Vieux de Sauve (au droit de l’ancienne route d’Alès) avenue de la Bouvine (face à la polyclinique) et quartier Hoche-Université, rue Alexandre Soljenitsyne (au droit de la rue du Capitaine Alfred Dreyfus).
Les autres bornes situées à Nîmes ont été installées au CHU Carémeau (trois bornes), dans les zones d’activités (Kilomètre Delta, Mas des Abeilles, Georges Besse et Ville Active) et les parkings relais (Parnasse, A54, Calvas) gérés par la communauté d’agglomération Nîmes Métropole.
Le schéma directeur définit les priorités à l’échelle départementale afin de parvenir à une offre de recharge suffisante pour les véhicules électriques et hybrides rechargeables pour le trafic local et le trafic de transit. Celui-ci prévoit ainsi le déploiement de sept bornes de charge supplémentaires sur le territoire communal de la ville de Nîmes dès 2024 place du 8 Mai 1945, ancienne route de Générac (devant le lycée Mistral angle avenue Jean Lasserre), place Gabriel Péri, place de la Révolution (deux bornes), rue de l’Abattoir et avenue du Général Leclerc (au droit de la rue de Genève).