« Sans le centre social, le quartier du Chemin-Bas-d’Avignon, c'est mort ». Les femmes qui ont accueilli Jean-Paul Fournier ce matin au centre social André-Malraux étaient soulagées de pouvoir revenir dans ce lieu. Pour autant, elles restent inquiètes « Ici, il y a des coups de feu tous les jours, le quartier n’est plus aussi tranquille qu’avant », expliquait l’une d’entre elles. Le centre André-Malraux avait fermé ses portes le 20 mars dernier, quand le personnel avait fait valoir son droit de retrait face à l’insécurité.

Police municipale, clôture et vidéosurveillance 

« La police municipale ne peut pas tout faire », a expliqué le maire de Nîmes. Mais la municipalité a accompagné sa venue de plusieurs mesures : « Il y aura une plus grande présence de la police municipale. Nous allons installer des clôtures pour empêcher des gens de monter sur le toit et la vidéosurveillance va être renforcée », a détaillé François Courdil, l’adjoint délégué à la Politique de la ville et aux centres sociaux, par ailleurs président du conseil de quartier Grézan Chemin-Bas-d’Avignon.

« Nous avons proposé des solutions qui ont été étudiées, acceptées et mises en place pour accompagner et rassurer le personnel sur le site. Des référents vont passer faire un audit et faire des propositions à la mairie. On va renforcer la sécurité aux abords et nous rentrerons dans le centre social pour faire des prises de contact au quotidien. Nous n’avons jamais lâché et nous sommes là pour les habitants », abonde Mario Rodrigues-Vaz, de la police nationale en charge de la sécurité du quotidien.