Publié il y a 10 mois - Mise à jour le 24.12.2023 - Anthony Maurin - 2 min  - vu 1040 fois

NÎMES L’appel à lutter contre la loi immigration

Monsieur le président : renoncez ! Renoncez à la « loi immigration »

Ce samedi 23 décembre, au Prolé, se sont réunis le PCF, LE PS, EELV les écologistes, La France Insoumise, l’Ul CGT, la FSU, la CNT 30, le Mouvement de la Paix, la Coopérative des élus communistes républicains et citoyens, Ensemble 30, l’Apti.

Ces associations, syndicats et partis politiques font leur la déclaration nationale : « Monsieur le président : renoncez ! Renoncez à la « loi immigration » qui porte atteinte fondamentale aux valeurs de notre République et qui va fracturer notre pays. »

Monsieur le président : renoncez ! Renoncez à la « loi immigration »

« Nous appelons l’ensemble des organisations de la société civile, toutes les forces progressistes et républicaines nîmoises à nous rejoindre et à agir face à cette attaque majeure contre notre République et sa Constitution et à construire ensemble des initiatives dans les jours et les semaines qui viennent. Une prochaine réunion pour organiser un événement nîmois début janvier 2024 est programmée le 29 décembre à 18 h. »

Voici la lettre :

« Ce soir, à l'occasion de votre intervention télévisuelle, nous vous demandons solennellement de prendre la seule décision qui vaille : vous devez renoncer à une loi qui porte une atteinte fondamentale aux valeurs de notre République et qui, au-delà de fracturer votre propre majorité, va fracturer notre pays.

Vous avez été élu et réélu face à l'extrême droite. Vous vous étiez même posé en ultime barrage contre les idées du Rassemblement National. C'est la raison pour laquelle de très nombreux Français ont voté pour vous, non par adhésion à votre politique, mais pour éviter le pire.

Mais hier soir, une digue a lâché. Loin de régler quoi que soit aux désordres du monde, à l'exil face aux guerres et au changement climatique, à la crise de l'accueil et ses conséquences, la loi sur l'immigration adoptée hier, la plus régressive depuis des décennies, consacre la préférence nationale, remet en cause le droit du sol et les droits fondamentaux affirmés dans le préambule même de notre constitution, issu du Conseil national de la résistance. Le texte voté est un désastre moral, une trahison de notre Histoire, de ce qu'est notre pays et l'esprit des Lumières, et une reddition devant l'extrême droite qui peut légitimement évoquer une victoire idéologique.

Nous, forces politiques, syndicales, associatives, ne nous résignons pas. Nous sommes là pour résister à l'arbitraire et à l'inhumain. Nous appelons l'ensemble des organisations de la société civile, toutes les forces progressistes et républicaines à agir face à cette attaque majeure contre notre République et sa Constitution, et à construire ensemble des initiatives dans les jours et les semaines qui viennent. »

Anthony Maurin

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