Publié il y a 1 an - Mise à jour le 19.07.2023 - Anthony Maurin - 2 min  - vu 349 fois

NÎMES L'édifice immense du souvenir selon Amalia Laurent

L'édifice immense du souvenir selon Amalia Laurent (Photo CACN)

Une exposition à voir avant fermeture.

L'édifice immense du souvenir selon Amalia Laurent (Photo CACN)

Le Centre d’art contemporain de Nîmes, CACN pour les intimes, a été inauguré en 2017 au sein d’une ancienne ferronnerie du quartier Montcalm-République, proche du centre-ville. Après une période d'itinérance durant l'année 2020, les activités du centre d'art sont installées de façon pérenne en 2021 au sein d'un bâtiment municipal situé dans le quartier Pissevin-Valdegour (4 Place Roger Bastide à Nîmes) et avant qu'il ne ferme ses porte pour les vacances, pourquoi ne pas tenter l'exposition en cours ?

Le maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier et son adjointe à la culture, Sophie Roulle, inaugurent l'exposition et le nouvel emplacement du CACN (Photo Archives Anthony Maurin).

Amalia Laurent, artiste française née en 1992, vit et travaille entre Paris et Nîmes.
Elle a étudié au Royal College of Art de Londres ainsi qu’à l’École des Arts Décoratifs de Strasbourg. Ces dernières années, ses activités se ponctuent de diverses collaborations, notamment avec Laurent Roque (architecte) et Rémi Guezodje (critique d’art).

L'édifice immense du souvenir selon Amalia Laurent (Photo CACN)

L’artiste possède un attrait pour les thèmes tels que la topographie, la géographie et la cartographie. Ses œuvres, aux résonances mystiques, proclament des liens entre notre monde et les dimensions invisibles qui s’y superposent.

Par ailleurs, la pratique d’Amalia Laurent est éclectique : elle emploie diférents médiums, comme l’installation, la performance, la sculpture et la teinture. Cela lui permet notamment de formaliser des frontières entre les nombreux univers parallèles qui tissent sa recherche, mais aussi de nourrir des projections à la fois réelles et fantasmées.

L'édifice immense du souvenir selon Amalia Laurent (Photo CACN).

Parmi les diférentes techniques qui nourrissent son travail, l'art textile et les procédés d’impression prédominent et témoignent ainsi de l’influence qu’à eu la culture indonésienne - celle de sa mère - au sein de sa production. Elle utilise des pigments naturels, des couleurs extraits de fruits, d’écorces ou d’arbres qui se mêlent à celui de processus chimiques.


À voir jusqu'au 29 juillet 2023, entrée libre et gratuite, 4 place Roger Bastide 30900 Nîmes. Ouvert du mardi au samedi de 11h à 18h. Accessible aux personnes à mobilité réduite.

Anthony Maurin

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