Publié il y a 1 an - Mise à jour le 28.01.2023 - Anthony Maurin - 3 min  - vu 567 fois

NÎMES L'Open tourisme lab a des envies d'international

De gauche à droite Bruno Delmas, Jean-Pierre Nadir, Emmanuel Bobin, Xavier Douais et Alain Penchinat (Photo Anthony Maurin).

Créé à l’été 2017, Open tourisme lab (OTL) est une plateforme d’open innovation dédiée au secteur du tourisme.

Président de l’Open tourisme lab, Alain Penchinat fait un petit bilan : "Nous sommes basés à Nîmes et nous avons un certain succès. L’OTL a six ans et est né d’une idée d’Emmanuel Bobin. L’OTL est une association quasi unique car portée par du public et du privé. Notre équipe est reconnue, nous sommes une référence en France dans l’innovation touristique et dans l’animation du tourisme. Nous sommes donc spécialisés dans l’aide au tourisme car nous avons déjà aidé une centaine de start-ups dans ce domaine. Nous les aidons pendant neuf à douze mois. Maintenant, l’idée est de cristalliser cette relation que nous entretenons avec elles pour garder des liens via un club."

L'OTL de Nîmes (Photo Anthony Maurin).

Xavier Douais, qui parle avec la casquette qu’il porte quand il siège à Nîmes métropole, est un partenaire heureux : "Nous sommes, à l’Agglo, très intéressés par l’OTL car le tourisme est une de nos compétences et nous voulons le développer. Mon mandat d’adjoint au Tourisme à Nîmes me pousse aussi dans ce sens. OTL est un outil attractif pour le territoire, un maillon de notre écosystème. À Nîmes aussi, on fait des choses bien !"

De gauche à droite Bruno Delmas, Jean-Pierre Nadir, Emmanuel Bobin, Xavier Douais et Alain Penchinat (Photo Anthony Maurin).

Emmanuel Bobin, le directeur d'Open tourisme lab, reprend : "Nous travaillons actuellement sur un partenariat avec MTLab à Québec. Nous échangerons certaines de nos start-ups cette année. Nous avons pris une place en France, nous devons aller vers l’international." Ainsi, la structure nîmoise a des échanges avec des partenaires portugais et des projets avec cinq autres pays européens pour parler d’innovation dans le tourisme durable en appuyant sur les gestes écoresponsables. "Nous devons aussi accroître notre gamme, faire un pas de côté en renforçant nos projets. Nous avons des convictions, notamment sur les transformations durables pour les opérateurs", poursuit Emmanuel Bobin.

Emmanuel Bobin (Photo Anthony Maurin).

Chef d’entreprise qui monte rapidement, Bruno Delmas est un fan absolu de l’OTL. Lui, le Catalan, n’a pas été suivi par la structure mais il en reconnaît l’intérêt : "J’aurais bien aimé être incubé ici ! Elloha, la société que j’ai montée, a été classée dans le top cinq des entreprises innovantes dans le tourisme. Ici, je vois qu’il y a un esprit particulier, OTL va s’imposer en national car la structure a plié le match. La notion de travail est importante mais la notion d’innovation aussi et je sens un très gros potentiel ici. Il faut à présent exporter ce savoir-faire dans tout le sud de l’Europe."

Bruno Delmas, Jean-Pierre Nadir, Emmanuel Bobin (Photo Anthony Maurin).

Faisant partie du jury de l’émission "Qui veut être mon associé" sur M6, Jean-Pierre Nadir fait porter sa voix. Parti du bas de l’échelle en se construisant seul ou presque, il apprécie ce qu’OTL propose à ses start-ups : "Quand on démarre sans rien, on doit se créer un réseau ! OTL canalise et encourage, c’est un lieu qui compense certains manques avec bienveillance, empathie et efficacité. Cela évite de faire des erreurs !" Il faut dire qu’il a monté sa première société alors qu’il avait 21 ans et qu’il disait à son banquier, pour avoir des fonds, qu’il en avait 28.

L'OTL de Nîmes (Photo Anthony Maurin).

Et le chef d’entreprise de poursuivre : "Toutes les ouvertures internationales sont bonnes à prendre ! Le génie est important, bien sûr, mais les moyens qu’on met dans la société et les capacités à accélérer ça fait le reste." Pour preuve l’exemple de la Silicon Valley. "Après le digital qui a explosé, la fracture écologique actuelle impose une refonte des idées, une sorte de révolution du business est en cours alors vive l’OTL !"

Un bureau de l'OTL (Photo Anthony Maurin).

Celui qui participe à la deuxième saison de l’émission d’M6 sait de quoi il parle. Chaque semaine, deux millions de téléspectateurs le regardent et l’écoutent parler de ça. "Cela montre que les gens peuvent s’intéresser, surtout les 18-35 ans. Parmi les gens que j’y rencontre il y a de nombreux profils et nombre d’entre eux développent leur concept. Aujourd’hui il faut penser que la créativité, l’ambition et l’écologie vont sauver le monde ! C’est un nouvel eldorado qui fera avancer le monde, par cupidité ou conviction mais il avancera, nous sommes au début d’une révolution et être entrepreneur c’est aussi être anticipateur."

Anthony Maurin

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