C’est un jeu de chaises musicales qui a rythmé le conseil communautaire de Nîmes métropole, ce lundi. Son président Les Républicains, Franck Proust, a profité de la démission du vice-président et maire de Moulézan - pris dans l’affaire des éoliennes -, Pierre Lucchini, pour remanier son équipe. Pas de prise de guerre - comme Rachida Dati qui a rejoint Emmanuel Macron - mais des promotions : le maire de Saint-Cômes-et-Maruéjols, Michel Verdier, devient vice-président délégué à l’Agriculture, à l’agrotourisme et aux relations intracommunautaires. 

« Je ne sais pas si c’est vraiment une promotion », réagit modestement l’édile. L’ancien oléiculteur de 67 ans, et propriétaire de gîtes, était jusque-là conseiller communautaire chargé de l’Agritourisme et membre du bureau, instance où sont passées en revue les délibérations avant d’être présentées officiellement en conseil communautaire. Son portefeuille originel, l’agritourisme, est donc « en cohérence avec mon passé professionnel. D’ailleurs, nous avons mis en place plusieurs choses avec l’instauration de la taxe de séjour », relève l’élu.  

Lundi, le président de Nîmes métropole lui a attribué la délégation Agriculture, anciennement occupée par le maire de Garons, Alain Dalmas. Michel Verdier récupère également les Relations intracommunautaires détenues par le maire de Sernhac, Gaël Dupret qui, lui, s’est vu obtenir, à la place la délégation Culture qui complète celle des Traditions. 

L’élection de Michel Verdier s’est faite par 83 voix pour, 14 bulletins nuls et 1 voix pour Michel Voléon sur 98 votants. Elle permet ainsi au territoire de bénéficier de trois vice-présidences avec celles de l’Eau gérée par le maire de Caveirac, Jean-Luc Chailan et de l’aménagement des zones d’activités du premier magistrat de Saint-Dionisy, Jean-Christophe Grégoire. « Trois vice-présidences, ce n’est pas trop. En Vaunage, nous sommes quand même 20 000 habitants », fait remarquer Michel Verdier.