En 2023, un visiteur sur cinq est un visiteur étranger (104 nationalités différentes accueillies en 2023), un autre vient d’Ile-de-France. 17 % des billets sont des « Pass Romanité » (offre couplée : musée + monuments romains), c’est dire si la romanité à Nîmes, ça fonctionne. En plus de cela, 790 groupes scolaires ont été accueillis et 43 évènements (conférences, animations...) furent proposés dans le cadre de la programmation culturelle et scientifique du musée.

Bonne nouvelle, le mercredi 10 janvier dernier, le Musée de la Romanité à Nîmes accueillait son 800 000e visiteur depuis son ouverture le 2 juin 2018. Un pari gagné pour le musée qui a su rapidement s’imposer parmi les sites culturels et les lieux de visites incontournables en Occitanie.

En plus de cinq ans, soit 57 mois d’exploitation (dont deux années marquées par la crise sanitaire du Covid ayant entrainé dix mois de fermeture), le Musée de la Romanité s’est ainsi imposé dans le paysage national des musées d’histoire et d’archéologie, en proposant notamment huit expositions temporaires d’envergure.

En moyenne le site a accueilli près de 14 000 visiteurs chaque mois. Mais aussi plus de 1 000 groupes et plus d’une centaine d’évènements chaque année. Au total, plus de 170 nationalités différentes sont venues découvrir le Musée de la Romanité. 

125 000 visiteurs en 2023

Une année mitigée en termes de fréquentation (-9 % par rapport à 2022), dont 25 000 visiteurs qui ont découvert l’exposition temporaire « Mémoire vive d’Oliver Laric » dans le cadre des 30 ans de Carré d’Art.

Plusieurs raisons peuvent expliquer ce résultat : une fréquentation touristique estivale moins soutenue, davantage répartie sur le territoire national. L’impact de la baisse du pouvoir d’achat sur les ménages qui sélectionnent davantage leurs dépenses. Une exposition temporaire mêlant antiquité et art contemporain qui, si elle a permis le croisement des publics et attiré de nouveaux visiteurs férus d’art, a par ailleurs surpris les visiteurs habituels, notamment les familles, passionnés d’histoire et d’archéologie.

Ces constats se retrouvent dans la typologie 2023 comme le renforcement de la clientèle étrangère, la stabilité du visitorat groupes (scolaires et loisirs) et la baisse relative de la clientèle française. La fin d’année a bénéficié d’une belle fréquentation et laisse entrevoir des perspectives positives pour 2024. Comme l’indiquent les nombreuses réservations de groupes et les retours presse pour la prochaine exposition « Achille et la guerre de Troie » à découvrir dès le 26 avril.

Au musée, un visiteur sur cinq est un visiteur étranger. La clientèle étrangère (21 % des visiteurs) a été très présente cette année avec une fréquentation soutenue des clientèles allemandes et espagnoles, comme en 2022. La clientèle britannique est venue s’y ajouter, et on remarque également un retour important des clientèles américaines, pour la première fois dans le top cinq annuel des visiteurs.

Par ordre d’importance, l’Allemagne 11 %, le Royaume-Uni 11 %, l’Espagne 11 %, les USA 10 %, la Belgique 8 %, mais en regardant tous les chiffres on parle tout de même de 79 % de visiteurs français.

On constate une fréquentation importante du public gardois véritable prescripteurs du musée pour famille et amis (39 %) et plus généralement des habitants d’Occitanie, notamment héraultais (10 %), situés dans un rayon d’une heure autour de Nîmes.

La clientèle parisienne est restée stable et demeure importante durant l’ensemble des vacances scolaires. On constate également une belle percée des visiteurs des Bouches-du-Rhône, montrant ainsi l’extension géographique de la notoriété du musée. Par départements, le Gard 39 % (avec 18 % de Nîmois), l’Hérault 10 %, les Bouches-du-Rhône 5 %, Paris avec 5 % et le Vaucluse 3 %.

On parle aussi des 1 053 groupes (+12 % de chiffres d’affaires par rapport à 2022) qui ont été accueillis au musée en 2023 dont 75 % de groupes scolaires et 25 % de groupes loisirs (tour-opérateurs, autocaristes, CE, associations…). Le visitorat groupes représente 25 % de la fréquentation globale du musée.

L’évènementiel au musée est également fort important avec 109 privatisations des espaces par des entreprises, institutions, associations... C’est un record, démontrant l’importance de l’activité du tourisme d’affaires à Nîmes. Le chiffre d’affaires généré est resté quasi stable par rapport à 2022. Ces privatisations d’espaces ont permis plus de 1 500 visites dans les collections.

Pour la première fois depuis son ouverture, la librairie-boutique a réalisé des résultats en deçà des attentes, qui reflètent la baisse du pouvoir d’achat des visiteurs et se ressentent dans le montant du panier moyen.

De plus, la librairie boutique a dû fermer ses portes durant un mois pour travaux, avant de rouvrir le 1er décembre. Avec un nouvel espace de vente repensé, plus fonctionnel, plus convivial et accueillant, elle propose désormais une gamme de produits plus complète. La librairie-boutique a enregistré un rebond immédiat de 8 % en décembre qui laisse augurer une belle année 2024.

Les communautés digitales du musée rassemblent quant à elles 25 750 abonnés (Instagram, Facebook, LinkedIn, X et depuis mi-décembre Threads). Sur Facebook, plus de trois millions comptes ont été touchés au cours de l’année grâce aux actions de communication. Enfin, la campagne digitale vidéo de l’été « Au Musée de la Romanité, l’archéologie n’a pas fini de vous surprendre » a été vue par 1 408 437 personnes.