En octobre démarre l’opération « octobre rose ». À l'origine, cette campagne de sensibilisation vise à dépister le cancer du sein. Aujourd'hui, elle s'étend à celui de l’utérus et du colon. À Nîmes, un réseau d’une vingtaine de partenaires (l’Agence régionale de santé, l’hôpital de Nîmes, l’assurance maladie…) œuvre au quotidien à ces dépistages : « 62 000 nouveaux cas de cancers du sein sont dépistés chaque année en France (dont 5 000 en Occitanie), occasionnant 12 000 décès ». 

Des décès qui pourraient être évités s'ils étaient dépistés. Le cancer de l’utérus pourrait, lui, être éradiqué grâce au dépistage et à la vaccination contre le papillomavirus : « J’ai un garçon de 13 ans et ce sont des sujets dont nous parlons », poursuit l’élue. Enfin, « environ 33% des cancers féminins se développent après 50 ans », rappelle l’adjointe à la santé de la ville de Nîmes, Dolorès Orlay-Moureau.

La Maison Carrée illuminée en rose 

Lundi matin, la ville a présenté plusieurs évènements organisés courant octobre. « Une femme sur huit sera concernée par le cancer », ajoute Frederic Streit, directeur adjoint de l’Agence régionale de santé. Le 11 octobre, à l’espace Léon Vergnole, une journée santé au féminin est organisée. Le 13 octobre, c’est le retour de la course, la Zontienne, au Mas d’Escattes. Les fonds récoltés serviront à financer les ateliers socioesthétiques à l’institut de cancérologie du Gard.

Au lycée Hemingway le 17 octobre, une conférence sur le dépistage et la prévention des cancers sera animée par le CRCDC et l’association « Les roses du Gard ». Un véhicule spécialement équipé pour dépister le cancer du sein sillonnera les secteurs ruraux comme Le Vigan, Vauvert ou Vergèze. Enfin, parmi les actions symboliques, la Maison carrée sera illuminée en rose tous les soirs. Une manière de s’interroger sur un sujet de moins en moins tabou et in fine, d'éradiquer ces cancers.