Après deux ans de BTS agricole puis cinq d'études d'ostéopathie animale à Bordeaux, Camille Jonget exerce le métier de ses rêves, à 27 ans. Après cela, elle dût passer deux examens devant les vétérinaires, soit un an de plus, pour travailler de manière légale. Une fois tout en poche, elle utilise au quotidien, ses talents pour soulager les troubles fonctionnels chez nos amis à quatre pattes. Résidant à Nîmes, Camille se déplace d'habitations en habitations et a également intégré un cabinet d'ostéopathie partagé à Baillargues depuis décembre. « C'est très enrichissant d'aller chez les gens, de rencontrer des animaux et des personnalités différentes, parce que je suis avec un peu des deux », dévoile-t-elle.

Sa trajectoire actuelle résulte d'une prise de conscience. À la suite de son BTS, elle se rend compte qu'elle est plus en contact avec les agriculteurs qu'avec les animaux. « J'ai cherché sur Internet des métiers en lien avec ce que je voulais, et c'est là que je suis tombée sur ostéopathe animalier », confie la jeune femme. 

Amoureuse des animaux depuis toute petite

Bercée par les animaux depuis sa tendre enfance, Camille Jonget travaille avec tout type d'entre-eux, qu'ils soient grands, petits, jeunes ou plus âgés, mais principalement avec les chiens et les chevaux. " Maintenant, à l'école, j'ai été formée pour tous les animaux. On avait des partenariats avec des exploitations en vaches laitières et allaitantes. Donc, je peux être amenée à m'occuper des vaches", précise-t-elle. Ce qui fait un bon ostéopathe animalier, c'est l'adaptation à l'animal, qui est toujours différent à chaque fois. « On a un panel de techniques qui nous permet vraiment de s'adapter à un animal en particulier et de ne pas lui nuire », dévoile Camille.

Mais alors, quelle est la différence entre un ostéopathe animalier et un spécialiste des humains ? « Les animaux sont sur quatre pattes et nous on est sur nos jambes. Du coup, ce n'est pas du tout la même biomécanique. On a les mêmes muscles, mais rien qu'entre le chat et le chien, il y a des différences. Au niveau musculaire, il y a des muscles qu'il y a en plus chez le chien, qu'il n'y aura pas chez le chat et inversement. Donc, chez les humains, c'est pareil. Par exemple, nous, on a une clavicule, les humains, on a une clavicule qui est rattachée à l'omoplate, tout ça. Chez les animaux, c'est relié par des muscles. Il n'y a pas de clavicule comme nous. Il y a plein de différences et ce qu'il y a aussi, c'est que les animaux ne parlent pas, que les humains parlent. Aussi, c'est ça la vraie différence entre les deux », développe-t-elle. Si son activité se développe bien, Camille n'exclut pas un jour, d'ouvrir son propre cabinet.