NÎMES Partez à la recherche de l’animal totem
Nîmes Tourisme propose de vous embarquer dans une véritable enquête estivale au cours de laquelle même les Nîmois apprendront des choses.
À chaque coin de rue, sur les façades des bâtiments, sur les routes pavées, et même dans les intérieurs des Nîmois, le crocodile est partout. Bien plus qu'un simple symbole, il incarne l'essence même de Nîmes !
Nîmes Tourisme vous en dit plus. Découvrez comment cet animal totem s’est intégré dans le paysage culturel nîmois, entre architecture, art urbain et décoration emblématique, (re)découvrez le crocodile sous une multitude de formes !
Vous vous êtes tous déjà posé la question : pourquoi y a-t-il autant de crocodiles dans la ville ? Quand un touriste vous la pose, difficile de ne pas tricher pour sauver la face…
Pour comprendre sa présence, remontons en septembre de l’an 31 av. J.-C.
Nous sommes sur l’eau, en pleine bataille navale au large de la Grèce, à Actium. César est mort assassiné, la guerre civile romaine oppose Cléopâtre qui s’allie avec son amant Marc-Antoine pour affronter Octave.
Grand vainqueur de cette bataille, Octave peut enfin instaurer sa domination sur l’ensemble de l’Empire et prend alors le nom d’Auguste. Pour commémorer cette victoire, Nîmes, ou plus précisément Nemausus, décide de marquer cette date au fer rouge et fait frapper une pièce de monnaie : l’As de Nîmes.
Au revers de cette pièce, devinez quoi ? Un crocodile est visible, il est enchaîné à une palme symbolisant donc la soumission de l’Égypte à Rome. Mais il faudra attendre jusqu’en 1535 pour que François 1er officialise le palmier et le crocodile comme armoiries de la cité.
Pour vous en rendre compte, vous n’avez qu’à pousser les portes de l’hôtel de ville… Déjà sur les grilles un magnifique emblème doré vous suggère d’entrer. Dirigez-vous vers l’escalier monumental sur votre gauche et levez les yeux pour voir quatre crocodiles suspendus.
Datés du XVIe, XVIIe et XVIIIe siècle, ils ont été retrouvés dans les combles de la mairie à la fin du XIXe siècle et sont aujourd’hui classés Monuments Historiques. Emblème historique de la ville, le crocodile prend également vie de manière contemporaine et créative !
Maire de Nîmes de l’époque, Jean Bousquet charge Philippe Starck, designer de renom, en 1986 de marier l’histoire ancienne et le design contemporain en redessinant les armoiries de la ville. Le crocodile et le palmier deviennent plus modernes et stylisés.
Sortons un peu de l’Écusson en direction de l’Avenue Carnot, où une œuvre, encore une fois signée Philippe Starck, ne passe pas inaperçue. Au design innovant, « l’Abribus » conçu en 1987, est une commande publique qui met en scène le crocodile et le palmier de manière moderne. L’endroit vient tout juste de retrouver son palmier.
Retour en ville. Place du Marché ou « Place du Crocodile », l’essentiel c’est de s’y rendre. Derrière ce surnom, se cache une identité singulière, celle d'un lieu transformé par le réaménagement audacieux qui a marqué les démarches d’embellissement du centre historique de Nîmes.
Le sculpteur italien Vito Tongiani et le plasticien Martial Raysse ont entrepris la création d’une fontaine en marbre de Carrare. Cette œuvre exceptionnelle revisite, à sa façon, les armoiries de la ville : le crocodile, figure centrale de la fontaine, contemple les passants de la place. La corde au cou, ses chaînes sont rompues. Il n’est donc plus attaché à son palmier qui est situé à l’autre bout de la place. La place du Marché abrite aussi un palmier.
Restons dans le coin et à l’angle de la Rue des Broquiers et de la Rue de l’Aspic se cache un crocodile en hauteur. Créant une illusion qui ne manquera pas de vous captiver, ce trompe l’œil, réalisé avec précision par le peintre avignonnais Dominique Durand, fusionne parfaitement avec l’architecture environnante.
Le crocodile n’est pas seulement présent dans les recoins du centre historique de la ville. À deux pas de l’Écusson, plus au Nord, aventurez-vous dans les ruelles colorées du quartier Gambetta qui regorgent de fresques murales, graffitis et pochoirs. Devenu un élément incontournable du paysage urbain nîmois, le crocodile apparaît de manière imposante dans la rue Rangueil où l’artiste l’1seckte s'amuse avec l’emblème. Observez minutieusement ce crocodile géant et repérez les nombreuses références à la ville qui se cachent dans cette œuvre.
Le crocodile de Nîmes s’installe aussi à la maison et voyage très bien en souvenir ! De l’objet de décoration aux produits raffinés de l’art de la table, laissez-vous emporter par la façon dont cet emblème empreint de tradition.
Si ce n’est pas déjà fait, vous pouvez succomber à l’emblématique crocodile 3D de l'Office de Tourisme. En poudre de marbre et peint dans une multitude de couleurs, il habillera à merveille votre intérieur. Petit ou grand, c’est à vous de choisir.
D’ailleurs, dans la boutique de l'Office de Tourisme de Nîmes, une gamme de produits dérivés mettant en avant le crocodile emblématique de la ville propose une expérience subtile mais élégante pour tous les amateurs d'art de la table !
Arborant le fameux crocodile, des tasses et mugs apporteront une touche nîmoise à votre routine matinale. Thé ou café, le croco est partout !
A la fois pratiques et esthétiques, les tabliers Denim raviront tous ceux qui aiment cuisiner avec style ! Brodé en son centre à l’effigie des armoiries, ce tablier devient un véritable accessoire de mode en cuisine.
Pour les repas de fête ? Déployez du croco sur votre guéridon avec les sets de table, ajoutant ainsi une touche d'élégance et de style à chacun de vos repas. Vous souhaitez étoffer votre collection d’objets mettant en valeur notre beau crocodile ? Des porte-clés ronds, en plexi ou même 3D design, des sacs cabas Denim ou des trousses en velours finement brodés avec le logo stylisé de la ville, chaque pièce a été soigneusement pensée pour célébrer notre belle identité nîmoise. Et si vous voulez en voir plus encore, la petite boutique des arènes et celle du Musée de la Romanité proposent aussi quelques références.