NÎMES Premier conseil municipal de l'année
Conseil municipal de février, le premier de l'année, pour les élus et un ordre du jour relativement léger avant les vacances.
C’est, traditionnellement, le maire de Nîmes Jean-Paul Fournier qui lance les festivités et l’ordre du jour des 48 questions de ce conseil municipal. « Je suis très satisfait du succès des festivités de Noël. Avec une hausse de 20 % de fréquentation comparée à 2022 et 11 % de visiteurs étrangers, Nîmes confirme sa place de destination incontournable quelle que soit la période de l'année. Cette tendance se poursuit en ce début d'année. »
Le maire a poursuivi en rappelant que l'affiche des ferias 2024, année emblématique marquant le 40e anniversaire de ce rendez-vous, est signée du torero et artiste nîmois Swan Soto. Autre sujet d’intérêt pour le maire, l’événement attendu du mois de mai, « Germanicus et la colère barbare ».
Banquet des Aînés avec plus de 2 700 personnes présentes sur deux jours avec la participation des joueurs du Rugby Club Nîmois, ainsi que ceux de l'USAM pour avoir accueilli nos aînés. Mais avant de démarrer, et de passer à l'étude de l'ordre du jour de cette séance, le maire « souhaite revenir sur le Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance. Nous devons soutenir nos efforts respectifs et partagés, dans le respect des compétences de chacun en matière de sécurité et délinquance. D'ailleurs, ce qui s'est passé dans le quartier du Chemin-Bas-d'Avignon, notamment aux abords des écoles est, une nouvelle fois, inconcevable. Je ne peux accepter que la loi des trafiquants de drogue, celle de l'argent facile et des règlements de compte, vampirise le quotidien de certains quartiers nîmois. Je dénonce avec la plus grande fermeté ces actes », ajoute le maire Jean-Paul Fournier qui appelle une nouvelle fois l'État à réagir.
Les derniers mots du propos introductif allaient en hommage à Robert Badinter décédé dans la nuit de jeudi à vendredi. « De 2008 à 2011, je l'ai côtoyé au Sénat où nous étions dans la même commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées. Son nom restera à jamais associé à l'abolition de la peine de mort en France, une cause à laquelle il a consacré une énergie et une détermination sans faille. »
Première question avant le contrat de DSP du crématorium, l’élection d’un nouvel adjoint. Il fallait remplacer Richard Flandin et c’est Frédéric Escojido qui a été élu avec 41 voix. Revenons au crématorium et à sa DSP datant du 17 novembre 2000 passée avec la société des Crématoriums du Gard qui arrive à son terme le 8 décembre prochain. Considérant que la continuité du service public doit être assurée, il convenait donc de définir quel sera le mode de gestion du crématorium de Nîmes à partir du 9 décembre 2024. On continue ainsi !
La durée du contrat a été fixée en prenant en compte le budget d’investissement alloué aux travaux d’extension et de modernisation de l’équipement que devra réaliser le délégataire, et sera donc de 12 ans. Le délégataire s’acquittera d’une redevance annuelle pour occupation du domaine public ainsi que d’une redevance variable sur le chiffre d’affaires et d’une redevance de contrôle.
Un nouveau palmier sur la place du Marché
L’entreprise Palmiers Prestige, pépinière productrice de palmiers basée à Livron-sur-Drôme a proposé le don à la ville de Nîmes d’un palmier, pour le remplacement du palmier abattu en 2023, sur la place du marché.
Cette donation d’une valeur de 7 787 euros au profit de la ville de Nîmes est proposée à titre gracieux, sous condition de la mise en œuvre des moyens humains, techniques et financiers de la ville de Nîmes pour préparer sa plantation place du marché à Nîmes et que l’entreprise donatrice puisse recevoir de la ville le reçu au titre des dons à organismes d’intérêt général, afin de bénéficier d’une réduction d’impôt.
A l’échelle de Nîmes métropole, les objectifs du Plan climat air énergie territorial, en cours d’élaboration, étaient pour 2023 de porter à 20 % la part des énergies renouvelables produites localement dans la consommation finale du territoire, de produire environ 390 Gwh d’électricité renouvelable solaire par an ainsi que de multiplier par trois la production de chaleur renouvelable à partir du réseau de chaleur bois ou géothermique. Il faut maintenant définir des Zones d'accélération d'énergies renouvelables.
L’ensemble des contributions n’a pas donné lieu à une modification des cartes des zones d’accélération pour la production des énergies renouvelables.
La délibération, suite à la phase de concertation, avait pour but d’arrêter les zones d’accélération des énergies renouvelables sur le territoire communal pour transmission aux services de l’État qui centraliseront les études des collectivités du département. Faisant suite aux avis, l’adoption définitive est prévue dans le courant de l’année 2024. Ces zones d’accélération des énergies renouvelables seront par la suite intégrées dans les documents du Plan local d’urbanisme dans le cadre d’une procédure de modification simplifiée.
Handicap et architecture
Dans ce cadre, la ville de Nîmes a réalisé des aménagements en 2023. Des travaux de mise en accessibilité ont été réalisés pour un montant de 150 000 euros. Ce programme a été suivi en liaison avec les Ateliers du handicap tout au long de l'année. L’objectif étant de constituer une chaîne de déplacement continue et adaptée pour les personnes à mobilité réduite.
La ville de Nîmes souhaite adhérer à AMO Occitanie Méditerranée pour l’année 2024 et ainsi être partie prenante dans l’ensemble des actions diversifiées proposées par l’association, permettant aux architectes et maîtres d’ouvrage de se rencontrer dans un autre cadre que l’habituelle relation contractuelle : conférences- débats, visites d’opérations (bâtiments publics et privés, projets d’urbanisme…), rencontres inter-associations…
Autres questionnements purement nîmois, les nouvelles dénominations de certains ronds-points et squares de la cité. Sur la route d'Alès et l'avenue Pasteur Paul-Brunel, voici le nouveau rond-point Jacques-Sagnard. À l'intersection de la rue Laennec, de l'allée du docteur Jean-Razoux et du Docteur Pierre-Baux, place au rond-point du Pasteur Jean-Louis-Poujol. Dernier rond-point à l'intersection du boulevard Président Salvador Allende et de l'avenue Général Leclerc, en clin d’œil à notre ville jumelle américaine, « Fort Worth ». Enfin, C’est à Andrée-Julien que sera dédié un jardin public situé à l'angle de la rue Salomon-Reinach et de l'impasse d'Alicante.
Complètement différent, les deux associations présentes dans un chalet durant les fêtes de fin d'année au cœur du village polaire sur le parvis des arènes, Via Femina Fama et Humanimes qui géraient la « buvette » reçoivent 2 000 euros chacune. Grâce aux recettes de la vente des billets d’entrée de la patinoire (13 200 euros), cette subvention sera la bienvenue pour les deux structures.
Culture
Pour un meilleur accompagnement artistique, en faveur de la création et de la diffusion artistique, du développement local et de l'attractivité du territoire, la ville de Nîmes adhère au GIP « Cafés-Cultures », moyennant le paiement d'une contribution fixée à 2 000 euros pour l’année 2024.
Afin de permettre l’accès de tous les publics à la culture tout en tenant compte du format de l’exposition comportant seulement six lieux intérieurs (Musée des Beaux-Arts, Musée du Vieux Nîmes, Musée des Cultures Taurines, Quadrilatère des Jésuites, Carré d’Art Musée d’Art Contemporain Jean Bousquet et le Sémaphore), le reste des expositions étant libre d’accès, un pass « Contemporaine de Nîmes » a été créé et rendu attractif à dix euros.
La Ville, pour faciliter l’accès aux divers lieux d’exposition, a confié à l’office de tourisme, la commercialisation de ce pass eu égard à l’expérience, aux outils et aux moyens de communication dont l’office dispose.
Nous reviendrons plus en détails sur quelques questions à l’ordre du jour.