De la visite d’un rucher à celle d’une ferme en passant les connaissances à avoir sur l’olive et son huile, des ânes, des petites bêtes volantes dans les champs agricoles, la permaculture, les secrets de la vigne et du vin, un jardin pédagogique, la fabrication de pain depuis la graine jusqu’au four, la biodynamie, les fleurs du mazet, une savonnerie ou encore une fabrique de gourmandises jusqu’à la légende de la Baume, de l’Espelugue ou un atelier de création de salades, le visiteurs aura de quoi trouver son bonheur !

Michel Verdier, vice-président délégué à l’agriculture, l’agrotourisme et aux relations intercommunales joue son rôle de liant verdoyant. « Cette année pour la deuxième édition Nîmes métropole a souhaité doubler les sorties et mieux les répartir sur le territoire. Vaunage, Camargue, garrigue, Costières ou encore Gardonnenque, les participants auront de belles sorties. »

Si vous êtes attentifs, vous verrez cinq signes officiels d'identification. L'origine (AOC, AOP, IGP), la qualité supérieure (Label rouge), la spécialité traditionnelle (STC) ou le respect de l'environnement (agriculture biologique).

Les terroirs vagabonds, c'est aussi aller à la rencontre des acteurs d’une production vertueuse et de qualité. À l'origine de l'obtention de ces « signes », il s'agit toujours d'une démarche collective volontaire de producteurs ou d'un groupement de producteurs qui s'engagent à respecter des conditions de production strictes, validées par l'État ainsi que des contrôles réguliers réalisés par des organismes indépendants agréés par l'État.

En plus de cette garantie, les labels et marques de territoire comme le Site remarquable du goût (Olivettes du Pays de Nîmes olivettes-nimes.org), l’Œnotourisme Destination Costières de Nîmes ou encore le réseau Bienvenue à la ferme (bienvenue-a-la-ferme.com), la qualité sera de mise.

Des sorties bonifiées par la possibilité de se faire prêter une trottinette tout-terrain ou un vélo électrique. « C’est une montée en puissance, pas à pas, vers une écométropole. Nîmes métropole va s’engager sur le long terme, d’avril à novembre en couvrant les ailes touristiques de la saison pour éviter des animations inutiles lors des fortes périodes de chaleurs ou de risques » assure Michel Verdier.

Vous l’avez compris, Terroirs vagabonds c’est avant tout la meilleure manière de parcourir et découvrir notre territoire via notre terroir et les mains qui le font vivre.

Ce genre d’animation favorise le pouvoir d'agir des citoyens pour préserver l'environnement de manière solidaire. Ces sorties mettent en œuvre en partenariat avec les acteurs publics et associatifs locaux une diversité et une richesse d'animations afin de sensibiliser le plus grand nombre aux enjeux environnementaux de manière ludique et conviviale. Enfin, le public est accompagné par et pour les territoires dans leur transition écologique

Théos Granchi, membre du bureau communautaire, délégué au tourisme, reprend, « De dix balades nous passons à 20 avec plus d’animations ! Je rappelle que sur l’agglo nous avons 500km de sentiers de randonnées sur 33 communes avec trois belles boucles d’environ 100km. En tout cas Terroirs Vagabonds est une animation idéale pour le tourisme durable et de proximité car cela renvoie une belle image du terroir. »

Si l’année dernière 200 participants étaient venus, cette année on en espère bien plus. Jean-Luc Descloux, membre du bureau communautaire, délégué au savoir-faire local et au patrimoine rural de caractère, délégué à la reconversion des friches industrielles et urbaine - Marché gare est conscient des enjeux d’une telle organisation. « Oui, ça coûte de l’argent mais c’est important de le faire car c’est la main qui fabrique et montrer tout cela est une bonne manière de voir le tourisme. Beaucoup de choses sont à découvrir, à visiter. »

Pour le programme de l’édition 2024 des 20 balades de Terroirs vagabonds, c’est par ici !