« L’absence de réponses de la part de la caisse nationale d’assurance maladie et les réponses apportées par les caisses primaires d’assurance-maladie départementales ne font qu’entretenir le doute sur les relations à venir, et les Taxis n’accepteront pas d’être la variable d’ajustement du budget de la sécurité sociale ». C’est en ces termes que les fédérations nationales des taxis avaient appelé à la grève pour ce lundi matin. Le mouvement est national et le rassemblement gardois avait lieu à Nîmes, devant le stade des Costières dès 6h.

« La CNAM veut faire passer en force, une convention qui est en notre défaveur. On demande l’annulation du décret publié dans la Journal Officiel et nous voulons des renégociations. Un taxi, dans un village, peut faire jusqu’à 80% de son chiffre d’affaires avec le médical. Il y a beaucoup d’entreprises de taxi qui n’ont plus de trésorerie » explique Richard Wawrzyniak, le président de la Fédération Nationale des Taxis Indépendants du Gard. 

Ils étaient une ciquantaine de professionels à exprimer leur colère et parmi eux se trouvait Sandrine Clément, la président de l’Union Nationale de Taxi 30 : « Depuis six mois, la CPAM ne répond pas à nos demandes de rendez-vous, alors que l’on sait depuis cinq ans qu’une nouvelle convention doit prendre effet à partir du 1e février. Ils nous proposent d’impacter que 30% de l’augmentation préfectorale et d’appliquer une remise en fonction de l’enveloppe des dépenses de l’année 2023, dont ont a pas encore les chiffres. Ils veulent nous faire signer une convention dont on ne connait pas vraiment les termes » À 6h30, le cortège nîmois a pris la direction de Montpellier pour une opération escargot, avant d’être reçu en préfecture de l’Hérault.