Publié il y a 1 an - Mise à jour le 12.10.2023 - Yannick Pons - 2 min  - vu 1308 fois

NÎMES Vaste opération anti-stup à Pissevin

Pissevin Nimes operation anti stups police gendarmerie (yp)
Yannick Pons

Une importante opération s'est déroulée aujourd'hui dans le quartier de Pissevin, au sein des galeries Richard-Wagner et Georges-Sand. La police était à la recherche de stupéfiants, armes et munitions.

Alors que ce mardi 10 octobre, une dizaine d'individus ont jeté des pierres à l’endroit des forces de l'ordre pendant une vingtaine de minutes, Grégoire Pierre-Dessaux, directeur de cabinet du préfet du Gard, a mené une action toute la journée ce mercredi dans le quartier de Pissevin à Nîmes. C’est dans ce quartier, théâtre du trafic de drogues, que le jeune Fayed, 10 ans, ainsi qu'un jeune homme de 18 ans ont été tués en août dernier.

Opération anti-stup

130 effectifs ont été mobilisés ce mercredi sur cette opération coup de poing. Les galeries Richard-Wagner et Georges-Sand ont été particulièrement ciblées par des actions coordonnées des forces de police (Raid, CRS et compagnie de gendarmerie mobile). Contrôles des points de deal, fouilles des habitants, des garages, des caves, des commerces. Il y avait même le chien Laos qui recherchait des stupéfiants dans des lieux ciblés par la police.

Pissevin Nimes operation anti stups (yp)
Le chien Laos cherche des stupéfiants

Les habitants et les commerces ont été fouillés, alors que les policiers recherchaient des munitions, des armes ou des stupéfiants. « Ce genre de grosse opération donne une mauvaise image des forces de police. Il faut que la police passe ici à pied, qu’elle soit plus proche des habitants », martèle Alain Lorgeas, le directeur du comité de quartier de Pissevin.

Mais la préfecture du Gard semble avoir adopté une stratégie à long terme, de présence en force dans le quartier. « Nous sommes ici pour harceler et finalement déranger le trafic de stupéfiants. Le démantèlement viendra plus tard après un long travail d’enquête », lance Grégoire Pierre-Dessaux. Une posture de l'État qui souhaite réinvestir le quartier en attendant l'ouverture d'un poste de police dans les prochains mois.

Yannick Pons

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