TOROS Andy Martin remporte le bolsin de Nîmes métropole

La belle oreille d'Andy Martin (Photo Anthony Maurin)
Valentin (silence et vuelta), Andy Martin (salut et oreille) et Léo Pallatier (infirmerie et vuelta). Trois becerros de La Paluna et trois autres de chez Taurelle père et fils.
Deux becerros de La Paluna, deux autres de François André et deux derniers de la famille Taurelle devaient servir à départager les trois finalistes du concours de Nîmes métropole.
C’était, sur le papier, ce qui était prévu. Finalement, trois exemplaires de La Paluna (Saint-Gilles) et trois de Bernard Taurelle (Saint-Just) sont fièrement sortis en piste pour défier les trois jeunes sélectionnés.
Après Dions le 15 juin, Manduel le 22 du même mois, Saint-Génièes-de-Malgoirès le 1er août et Fons-Outre-Gardon vendredi dernier, ils n’étaient plus que trois en lice (sur 12) pour participer à la finale du bolsin Valentin Vindevogel (Centre Français de Tauromachie) qui l’a remporté en 2023 mais aussi Andy Martin (Section Jeunes Association Française des Aficionados Prácticos) et Léo Pallatier (Ecole Taurine José Cubero « Yiyo » de Madrid).
Le vainqueur devait remporter un capote de paseo de la sastreria Fermin, le deuxième une cape et le troisième une muleta. Un contrat pour la NSP de Seissan dans le Gers était également acté pour le vainqueur du bolsin le 1er septembre.
La famille Fare a reçu un prix commémorant les 30 ans de l’élevage La Paluna. L’Association des Aficionados Practicos a quant à elle récompensé le dévouement Damien Pacton. En piste, Léo Pallatier s’est blessé à la mort de son premier que Valentin a été contraint d’occire d’une belle lame. Pallatier reviendra en piste pour le sixième de la tarde.
Une belle entrée pour une novillada sans picadors mais il aura manqué quelque chose dans cette course, l’esprit novilleril, la chispa, la fougue, l’alegria… Par contre, et c’est tout à leur avantage, on ne peut pas dire que les trois becerristes ne se sont pas engagés dans leurs duels !
Valentin attaque par un Taurelle bien charpenté. Un quite de Martin et un brindis à Eddy Valadier, maire de Saint-Gilles. Le Nîmois entame bien sa faena à droite et met un peu de temps avant de tenter la corne opposée. Le becerro se livre mais Valentin ne parvient pas à tuer.
Deuxième duel, seconde chance pour briller. Valentin touche son La Paluna, étroit mais qui met la tête et dont le moral supporte le combat. De belles chicuelinas par Andy Martin sur le quite et voilà Valentin qui brinde son opposant aux tendidos. Majoritairement droitière, sa faena laisse un goût d’inachevé. L’envie était là, la technique aussi, Valentin progresse et s’affirme. Vuelta.
Andy Martin prend d’abord son exemplaire de La Paluna, de Vincent Fare, qu’il reçoit de manière élégante et douce au capote. L’adversaire le demande, de gabarit plus léger il faut éviter les brutalités. Sur la main gauche, le jeune montrera de belles choses, se laissant aller à la fantaisie d’enchaîner quelques séries. La musique de Chicuelo II joue (très bien comme toujours) et le piéton commence à se relâcher en terminant sa faena par une belle série. Salut.
Après son salut, Andy Martin coupera la seule oreille de la course sur le becerro le plus complet mais pas le plus simple. Le jeune s’efforce d’user des bons outils, de se placer dans les bons sitios et d’écouter la voix de ses maîtres Denis Loré et Fabio Castellani. Cela fonctionne, le public abonde, le suit, le ressent et pétitionne pour que le mouchoir blanc tombe du palco qui n’attend guère avant de déclencher l’opération attendue.
Troisième duel de la course, deuxième toro de La Paluna. Un peu faible des antérieurs sa charge est douce mais franche. Léo Pallatier l’accepte et Valentin vient le titiller au quite par chicuelinas. Une entame de faena les genoux vissés en terre, le dernier des Pallatier montre une gestuelle suave, rondelette, à l’écoute des demandes du toro qui se livrera pleinement, notamment à gauche. L’instant fatidique arrive, Léo Pallatier entre a matar et on etend le bruit du palo qui casse puis on voit la main ensanglantée du piéton qui rejoint l’infirmerie.
Il reviendra pour le dernier de la course. Encore un bel accueil au capote, encore un quite de Valentin et encore une entame de faena à genou pour Léo Pallatier qui prouvera courage et témérité malgré la blessure. Blessure dont il ne parle pas et qu’il ne montre pas. Mais se blesser à la main, même la gauche, quand on est torero… Ce n'est pas facile et peu agréable ! Pallatier demande lui aussi à être revu ! Vuelta.
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